Sur des kilomètres et des kilomètres, quelque soit la direction dans laquelle on regardait, s’étalait cette gigantesque cité. Elle avait dû constituer le centre d’un chapitre archaïque de l’histoire de la Terre dont les ramifications ne sont que vaguement évoquées dans les mythes les plus obscurs et les plus déformés. Elle est à mettre au rang de la Valusie, de R’lyeh, d’Ib dans le pays de Mnar ou de la cité sans nom des déserts d’Arabie, ces villes blasphématoires qu’on n’évoque qu’à mi-voix.