Survivre à la torture transforme un homme en une sorte de fantôme traînant derrière lui une charge de souvenirs impossibles à partager et habitant un corps fragilisé à l’extrême. Ce corps dormait mal, se déplaçait péniblement, digérait avec difficulté. On ne pouvait certainement pas compter sur lui pour s’adonner aux passe-temps amoureux – non qu’il soit tenté.
Pas maintenant. Pas avant longtemps.