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Critiques de Graham Nolan (12)
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

Premier tome d’une assez longue saga paru dans les années 90 et qui fut l’une des plus marquante pour notre chevalier noir préféré. Ici on découvre Bane, qui mets au point un plan très machiavélique en libérant la totalité des patients d’Arkham. Autant dire que Batman aura fort à faire pour coffrer Le Joker, Poison Ivy, Le sphinx etc…



Ce qui marque surtout dans ce premier tome c’est de voir à quel point Batman dépérit peu à peu tout au long du tome, pour finir par être totalement brisé par Bane. C’est palpitant, superbement bien narré et dessiné et l’on ne s’ennuie pas une seule seconde. Lorsque le premier tome se termine, on se demande vraiment comment Batman va redresser la situation et comment il va tenir la distance sachant qu’il reste 4 tomes aussi imposants que celui-ci.
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Batman : La revanche de Bane

« Mais ceci n'est pas l'histoire de la naissance de Bane. Ceci est l'histoire de sa création. »

Il s'appelle Bane. Il a été jeté dans un trou et oublié.

Serait-ce le temps à servir de cobaye, de quitter ce trou à rats où il a été enfermé pour expier les crimes de son père alors qu'il était encore dans le ventre de sa mère.

Peu importe ces gens qui en veulent à son crâne… avis de recherche : il veut trouver le Batman.

Ce vilain rare, cet agité du bocal, ils le lui ont dit, lui ont promis. Son heure est arrivée, le jour de sa vie, frissonnez le Batman saura être brisé.

Il veut qu'on le teste et servir sans complexe de cobaye. Il voit bien qu'on l'inspecte, qu'on surveille ses réflexes d'animal. Il s'appelle Bane et prendra sa revanche sur cette vie de condamné à mort qui aura fait de lui un fléau.



Une revanche facile sur bien des aspects. L'ensemble des récits manquent de profondeur, tout est y d'une facilité déconcertante voire surréaliste. La revanche de Bane remplit son office de comics d'action divertissant. Une intrigue sans grand intérêt qui ne fait pas réfléchir, avec des planches idéalement adaptées : pas de surcharge pour une lecture facile, un avantage quand la colorisation fluo pique parfois un peu trop les yeux.

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Batman : La revanche de Bane

(...)

Mon avis sur ce comics va être assez bref: je n’ai rien aimé dedans… Tout dans le personnage de Bane est tellement exagéré que j’ai trouvé ça ridicule, du coup je n’ai accroché à aucune des intrigues. Quant au dessin, j’ai plus apprécié celui de la 2e histoire, mais globalement je suis plutôt déçue, ce n’est pas vraiment le genre que j’aime.



En résumé, rien ne m’a plu dans cette lecture que je vais très vite oublier.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Batman : La revanche de Bane

Ce tome contient "Vengeance of Bane" (1993) et la minisérie en 4 épisodes "Bane of the Demon" (1998).



La vengeance de Bane (Scénario de Chuck Dixon, dessins de Graham Nolan, encrage d'Eduardo Barreto) - En 1993, Bane casse la colonne vertébrale de Batman. Ces histoires ont été rééditées dans Knightfall, tome 1 et suivant (à l'occasion du film "The Dark Knight rises"). En parallèle paraît ce numéro spécial qui raconte l'enfance de Bane dans une prison, jusqu'à sa première rencontre avec Batman à Gotham.



Minisérie Bane (scénario de Chuck Dixon, dessins de Graham Nolan, encrage de Tom Palmer) - Bane a surmonté sa dépendance à la drogue qui lui donnait une force surhumaine, appelée Venom. Il décide de partir à la recherche de l'identité de son père. Après un bref passage par la prison de Santa Prisca, la piste des indices le ballade de Rome à Singapour, en passant par Madrid, Sarajevo, Aden, Okhost, Lusaka et Kota Kinabalu (tout ça en 1 seule page). Enfin à Singapour, il met la main sur Jean-Paul Aumont qu'il se met à torturer pour extraire des informations. Au même moment Talia al Ghul investit l'immeuble avec des hommes de main de son père à la recherche d'un incunable dans la collection d'Aumont.



Dans les années 1990, Dennis O'Neil est le responsable éditorial de groupe des séries affiliées au personnage de Batman. Non seulement il coordonne les séries entre elles, mais aussi il s'assure de la cohérence de l'univers partagé spécifique au personnage. Il conçoit également des superstructures narratives qui ont fait date dans l'histoire du personnage : Knightfall, Contagion (1996), Legacy (1996), Cataclysm (1998), No man's land (1999). C'est lui qui assure une vision à moyen terme des personnages les plus significatifs et les plus structurants. C'est en partie grâce à lui que ces récits résistent à l'épreuve du temps et reste lisibles.



L'enfance de Bane se déroule dans une prison sur l'île ficitive de Santa Prisca qui est apparu pour la première fois dans la série "The Question", écrite par O'Neil. Bane s'injecte une drogue pour décupler ses forces, appelée Venom et créée par O'Neil dans une histoire de Batman (Venom, en anglais). En replongeant dans ces histoires, ou en les découvrant, le lecteur évolue dans un monde fortement structuré, même si ces éléments ne constituent pas l'intérêt principal du récit.



Quant au contenu proprement dit, Chuck Dixon privilégie toujours l'action et une histoire facile à suivre. L'enfance de Bane est dénuée de tout réalisme, toute vraisemblance et toute plausibilité. Mais au final, il se dégage un léger parfum de tragédie virile assez séduisant. Comme par hasard, pendant ses pires cauchemars, Bane s'imagine en proie à une horreur indicible qui a la forme d'une chauve-souris. Bane est doué d'une force de volonté hors du commun, titanesque à ce niveau là qui fait de lui un autodidacte exceptionnel. Comme par hasard, la prison où il est détenu dispose d'une bibliothèque recelant des ouvrages didactiques sur des langues étrangères parlées un millier d'individus. Dixon s'amuse aussi un peu en faisant de Bane, l'antithèse de Doc Savage. Comme lui il est autodidacte, comme lui il représente la perfection de la performance physique, comme lui il est entouré par une bande de 5 spécialistes.



La minisérie qui suit reprend le même schéma : de l'action, des coïncidences impossibles (Bane et Talia au même moment et au même endroit). Bane est plus viril que jamais, et certainement plus noble puisqu'il est maintenant sevré. Chuck Dixon en fait le successeur de Batman auprès de Talia al Ghul, avec l'ombre paternelle très présente. Ce récit simple et rapide parfait l'intégration de Bane au sein de la mythologie de Batman. Le lecteur découvre petit à petit les 2 ou 3 ressorts psychologiques de Bane. Cette construction est rudimentaire, mais bien conçue et solide ; elle sera reprise en l'état par Gail Simone quand elle intègrera le personnage aux Secret Six, à partir de Unhinged.



Comme Chuck Dixon, Graham Nolan a réalisé beaucoup d'épisodes de Batman à cette époque. Il a un style relativement réaliste qui semble un amalgame entre Jim Aparo et Joe Kubert. Le résultat se laisse lire sans avoir à se forcer. La densité narrative visuelle n'est pas très élevée. Il y a une moyenne de 4 cases par page. Les visages des personnages arborent des expressions très marquées, pour ne pas dire exagérées. Les décors sont présents assez régulièrement, plus que dans des planches de Jim Aparo par exemple. Le niveau de violence est assez élevé (comme en général dans les comics), mais sans être très graphique. Les illustrations sont à l'image du scénario : directe, sans effet de manche, sans sophistication.



Ce tome propose une plongée dans le passé d'un ennemi significatif de Batman (tout en étant assez récent). Il s'agit d'histoire qui se lisent vite et qui viennent apporter des précisions dans la continuité et les origines du personnage de Bane. S'il n'y a pas de quoi fouetter un chat, il ne s'agit pas non plus d'une lecture fastidieuse.
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Spécial DC, tome 4 : Batman & Spider-Man

Il s'agit d'une histoire complète en 1 tome, initialement parue en 1997, écrite par JM DeMatteis, dessinée par Graham Nolan, encrée par Karl Kesel, et mise en couleurs par Gloria Vasquez. Spider-Man et Batman s'étaient déjà croisé une fois dans Disordered minds (1995, en VO), également écrit par JM DeMatteis.



Un télévangéliste est en train d'intervenir à la télévision, évoquant une multitude de désastres : tremblement de terre au Sud de l'Inde, inondation dans le Midwest, attentat terroriste dans une mosquée à Jérusalem. Il conclut en expliquant qu'un sauveur arrive et en montrant son tatouage dans la paume de sa main : celui de Ra's al Ghul. Dans sa cité au Tibet, ce dernier se recueille devant les dieux de plusieurs religions pour chasser ses doutes. À New York, Peter Parker souhaite une bonne nuit à Mary Jane, et Spider-Man s'en va se battre contre des hommes de main, interrompant une transaction illégale. À Montmartre, Wilson Fisk retrouve enfin Vanessa, son épouse très malade. À Gotham, Batman a une rencontre orageuse avec Talia (la fille de Ra's al Ghul) qui va ensuite rencontrer Wilson Fisk pour affaires. Batman se rend également à New York.



La première page est aussi parlante pour le lecteur découvrant l'univers de Batman que pour celui le connaissant de longue date. Ra's al Ghul est un terroriste écologique qui a la conviction qu'il faut épurer les civilisations actuelles, pour pouvoir en installer une plus respectueuse de son environnement. Et pour ce faire, il n'y a pas 36 moyens : il faut exterminer la majeure partie de la population terrestre, grâce à des cataclysmes de grande échelle. Le lecteur s'attend alors à quelques discours bien sentis sur les civilisations humaines cancéreuses pour la planète Terre. Pas du tout, JM DeMatteis raconte une bonne vieille histoire de superhéros, sur base de récit d'aventure du dix neuvième siècle, avec une pincée de James Bond, et un peu d'amour.



Côté superhéros, DeMatteis évite certains clichés (pas de bagarre due à une incompréhension entre Batman et Spider-Man), mais en utilise d'autres d'un autre âge (Batman et Sipder-Man enlevant des masques avec lesquels ils s'étaient fait passer pour des hommes de main, et révélant leur costume en dessous, cape comprise, bon retour dans les aventures de Batman des années 1960). Peter Parker est le mieux traité des 2 superhéros : sa réelle connivence avec Mary Jane, sa personnalité qui transparaît bien (ses blagues pour se détendre, sa volonté de bien faire, c'est lui qui convainc Batman de travailler ensemble), et un ou deux détails extraits de sa série (un cadre avec sa photographie de mariés, où apparaît Mary Jane dans sa robe aisément reconnaissable, créée par Willi Smith, styliste de mode). Le personnage de Batman est traité de manière plus superficielle, sans apparition d'Alfred, avec une relation stéréotypée entre Talia et lui, sans moment où il brille de mille feux.



Côté récit d'aventure, DeMatteis puise son inspiration dans les voyages extraordinaires emmenant les 2 superhéros dans une cité reculée et ignorée au fin fond de l'Himalaya. Le lecteur a droit bien sûr au voyage périlleux dans la neige et à l'avalanche obligatoire. Graham Nolan dessine tout ça de manière peu palpitante, et ne se risque même pas à donner une vue d'ensemble du royaume de Ra's al Ghul. Le récit s'achève dans une immense base souterraine bourrée de technologie, tout droit sortie d'un film de James Bond des années 1970, là encore avec des dessins banals. Parmi les clichés usés jusqu'à la corde, et un peu infantiles, le lecteur trouvera le signe de reconnaissance peu crédible (le tatouage représentant une tête de démon, symbole peu crédible pour un sauveur, ça ne met pas en confiance), Ra's al Ghul qui laisse ses sbires s'occuper de Batman et Spider-Man (alors que tout le monde sait qu'ils ne feront pas le poids), et les héros qui arrivent juste au bon moment pour empêcher les méchants d'appuyer sur le bouton déclenchant les cataclysmes.



Les dessins de Scott Hanna s'inscrivent dans un registre assez réaliste, un peu simplifié, avec des tics propres aux comics (en particulier des expressions de visage systématiquement exagérées), et une bonne densité d'arrière plan. En prêtant attention aux images, il est possible de repérer quelques détails plus personnels. Il y a la façon dont Hanna représente le Kingpin, qui est calquée sur celle de John Romita senior. L'arrière plan de la scène à Paris ressemble vraiment à une rue de Montmartre. Mary Jane porte des pantoufles en forme de patte de tigre (trop mignon). Batman porte un costume sans slip par-dessus (des années avant New 52).



L'un des thèmes sous-jacents du récit réside dans les différentes formes d'amour entre les personnages, malgré les défauts du partenaire. À l'évidence, DeMatteis privilégie le couple Mary Jane / Peter comme modèle de compréhension et d'amour respectueux de l'autre. Les 2 séquences mettant en scène ce couple montre des personnes différentes acceptant le caractère différent de son conjoint. Malheureusement, il a la main plus lourde en ce qui concerne les autres couples. La relation Talia / Batman en reste aux stéréotypes de "ils s'aiment, mais tout les oppose". DeMatteis s'en tient à Batman qui refuse de se compromettre avec la fille de son ennemi, et Talia qui refuse de renier son père. La relation Wilson Fisk / Vanessa reste également en surface, avec Fisk possessif, et Vanessa dégoûtée par ses activités criminelles mais amoureuse quand même. La relation fille / père entre Talia et Ra's al Ghul est du même niveau.



Cette deuxième rencontre entre Batman et Spider-Man écrite par JM DeMatteis s'avère un peu plus convenue que la première. La thématique de la relation amoureuse en dépit des défauts du partenaire n'est pas aussi bien développée que celle de l'entraide dans la première rencontre. Les dessins sont moins criards que ceux de Bagley, mais toujours avec la même touche infantile (même l'avion personnel de Ra's al Ghul ets logotisé avec une tête de démon, discrétion assurée). Bien que cette histoire ait été publiée par DC Comics, Spider-Man est plus à l'honneur que Batman, et le véritable personnage principal finit par être Wilson Fisk.
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

En planifiant l'évasion de tous les criminels de l'asile d'Arkham, Bane exécute le premier mouvement d'un plan minutieusement pensé. Son objectif est simple : détruire physiquement et mentalement le chevalier noir. Acculé, exténué, Batman est contraint de faire appel à ces dernier forces pour finalement s'avouer vaincu, pour la toute première fois.



J'ai eu ce livre pour Noël et étant un grand fan de Batman, je l'ai dévorer d'un coup. Ces épisodes on été créer et dessiner à partir de 1993, de superbe dessin d'époque, aux couleur disco. Le scénario des épisodes est bien ficelé pour la plupart, bien que certains sois un peut enfantin sur les bords. Ensuite, l'ambiance est génial, on y voit un Batman affaiblie et dépassé par les évènements, Bane est un véritable génie du mal et s'ajoute à cela sa force déjà grande, booster avec le sérum du venin.

Ensuite pour tout ceux qui aiment l'univers du chevalier noir, on à la chance de voir s'échapper tout les anciens criminel psychopathe de l'asile d'Arkham. Le joker, l'épouvantail, killer croc, le ventriloque... Ils y sont tous et tous vont détruire le Batman petit à petit.



Cette album, édité par Urban comics, est magnifique, tant par son contenue que par l'édition. Si vous aimez les dessin d'époque, et l'ambiance qui va avec vous serez combler. En outre, je conseil, cette album à tous ceux qui débutent les comics, et notamment ceux du chevalier Noir. Mais pour, tous les amoureux du dessin moderne et des histoires complexe, je ne le recommande pas. Vous ne trouveriez pas ce que vous rechercher dans une rééditons d'il y a 20 ans.



Donc : Pour ma part, j'ai adoré, d'ou ma note de cinq. il ne mérite peut être qu'un quatre mais pour un fan comme moi, j'ai décidé de mettre le maximum, car j'ai été comblé. Je continuerais cette saga rééditer par Urban, avec plaisir. (ce tome est le premier sur cinq de prévue, donc une longue série à suivre).
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

Cette saga tient en trois mots : indispensable, indispensable et… indispensable !
Lien : http://www.bdencre.com/2012/..
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Batman : La revanche de Bane

Attention, cet album n’est pas dédié au Dark Knight, mais à l’un de ses pires ennemis. La collection DC Nemesis d’Urban Comics s’attarde en effet sur les pires vilains de l’univers DC et, profitant de la magistrale interprétation de Tom Hardy dans le récent long métrage de Christopher Nolan, c’est donc Bane qui a l’honneur d’inaugurer cette collection.



Cet album propose deux histoires écrites par Chuck Dixon et dessinées par Graham Nolan (tiens, tiens, un nom prédestiné on dirait !), l’une datant de 1993 et la seconde de 1998. La revanche de Bane (Vengeance of Bane) revient tout d’abord sur les origines de celui qui brisera un jour Batman. Chuck Dixon raconte l’histoire de cet enfant né en prison dans la République de Santa Prisca aux Caraïbes, sa survie sur cette île dirigée par une junte militaire sanguinaire et sa transformation progressive en celui qui veut devenir le maître incontesté du crime. Le lecteur découvre que Bane est bien plus qu’une brute sans cervelle arborant un masque de catcheur mexicain, c’est également un être extrêmement intelligent, capable de rivaliser avec Batman sur le plan physique et intellectuel. De plus, ce récit constitue un prologue quasi incontournable à la saga Batman – Knightfall.



Le deuxième récit, intitulé le Fléau du Démon (Bane of the Demon #1-4), se déroule après les évènements de Knightfall, à une période (entre Contagion et Legacy) où Ra’s Al Ghul cherche à répandre un virus mortel sur Gotham City. Cette histoire, où Bane cherche à découvrir l’identité de son père, est légèrement redondante avec la première et déjà moins indispensable. L’histoire est néanmoins intéressante à suivre et permet de vivre la rencontre entre Bane, Ra’s Al Ghul et sa fille Talia.



Au niveau du graphisme, le travail « old school » de Graham Nolan est loin d’être mauvais, avec également une préférence pour la noirceur et le traitement plus sombre de la première histoire.



Un album plaisant, à lire avant d’attaquer la saga Batman – Knightfall.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Batman : La revanche de Bane

Découvrez les origines de Bane grâce à cette ouvrage. Un des ennemis les plus fort de Batman et le seul à le briser autant psychologiquement que physiquement (cf. Knightfall).

Un ouvrage qui redore le blason de Bane, adversaire faisant pale figure dans les adaptations ciné...
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

Suite au succès commercial de La mort de Superman (dont le scénario est totalement creux et tient en une ligne), DC décide de mettre à mal le héros de Gotham City en le confrontant également à ses propres limites. C’est ainsi que naît « Batman – Knightfall », une imposante saga, publiée entre 1993 et 1995, qui inspira Christopher Nolan pour son long métrage The Dark Knight Rises.



Profitant de la sortie du troisième volet de la trilogie de Nolan, Urban Comics décide donc de publier cette saga écrite par Chuck Dixon et Doug Moench et dessinée par Jim Aparo, Graham Nolan, Norm Breyfogle et Jim Balent. Le premier tome de cette série prévue en cinq volumes reprend les épisodes Batman #489 à #497 et Detective Comics #659 à #663.



Les premiers épisodes font office de prologue et permettent de découvrir un Batman affaibli, tant mentalement que physiquement. Le protecteur de Gotham est au bout du rouleau, sous traitement auprès du Dr Shondra Kinsolving et se faisant même remplacer par Jean-Paul, alias Azrael, pour arpenter les rues de la ville en costume de chauve-souris. Si ces premiers numéros montrent un Bruce Wayne déprimé, proche du “burnout”, ils mettent également en scène l’homme qui parviendra à briser le Dark Knight et qui est magistralement interprété par Tom Hardy au cinéma : Bane ! Si cet ennemi de Batman vous est inconnu, il est fortement conseillé de d’abord lire La revanche de Bane, publié au sein de la collection DC Nemesis d’Urban Comics et revenant sur les origines du célèbre vilain.



Cette mise en bouche est immédiatement suivie de l’arc Knight Fall, mettant à exécution le plan machiavélique de Bane. Ce dernier va libérer tous les criminels de l’asile d’Arkham afin de détruire physiquement et mentalement le Chevalier Noir, avant de lui apporter le coup fatal. Si le dénouement ne réserve que peu de surprises, surtout si l’on jette d’abord un œil à la couverture de l’album, cette lente descente aux enfers de Batman s’avère parfaitement maîtrisée, avec un adversaire intelligent et redoutable qui l’observe dans l’ombre alors qu’il affronte un à un tous ses pires ennemis. La police est totalement débordée et la folie s’empare de Gotham lorsque les pires méchants de l’univers de Batman, tels que le Joker, le Ventriloque, Zsasz, Amygdale, l’Épouvantail, le Sphynx et Poison Ivy se retrouvent en liberté et armés jusqu’au dents. Batman est à bout de force, doit faire appel à ses dernières forces pour contrer toutes ces menaces et perd progressivement pied au fil des pages. Le fait de voir Batman affronter ses pires ennemis permet également de mettre en avant l’intelligence de cet adversaire qui élabore une stratégie à long terme alors que les autres vilains n’obéissent souvent qu’à leurs pulsions primaires.



Visuellement, ces épisodes ont un côté « old school » qui contraste certes avec la modernité des images du film de Nolan, mais cela colle parfaitement à l’ambiance sombre et pessimiste du récit.



Bref, un très bon premier tome, où Batman trouve enfin un adversaire à se mesure, comme en témoigne cette couverture et la dernière phrase de l’album :



« Te voilà brisé et fini. »



Retrouvez d’ailleurs ce comics dans mon Top de l’année et dans mon Top du mois !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

EXTRAIT "Il aura fallu qu'un film sorte, et qu'un nouvel éditeur prenne en main la destinée du catalogue DC Comics en France, pour qu'enfin, la saga Batman Knightfall nous soit proposée en VF. Cette historie est concomitante à la mort de Superman. L'éditeur avait décidé de maltraiter ses deux grandes légendes, à cette époque. Superman mort, et Batman brisé. Mais cet évènement majeur pour le personnage ne nous avait jamais été proposé. Lourd manque, que les éditions Urban Comics rattrapent à l'occasion de la sortie du film Batman Dark Knight Rises en ce mois de juillet, en ce jour, même. J'avais hâte de découvrir tant la saga que le film qu'elle a inspiré. Parlons dessins et papier, pour commencer."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Batman - Knightfall, Tome 1 : La chute

C'est très efficace et rondement mené, on ne s'ennuie à aucun moment, l'intrigue avance bien, et, malgré cet effet de répétition, c'est très bon !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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