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3.76/5 (sur 43 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Dublin , le 04/04/1963
Biographie :

Graham Norton est un présentateur de télévision et radio, comédien et acteur mais aussi auteur irlandais. Il est né le 4 avril 1963, à Dublin.
Depuis 2007, il présente un talk-show appelé The Graham Norton Show (en), diffusé sur les chaînes britanniques BBC Two puis BBC One.

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Graham_Norton
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Tous les habitants de Duneen s’accordaient à dire que si le sergent Collins parvenait à arrêter un criminel, ce ne serait sûrement pas en lui courant après. Les gens l’appréciaient assez pour ne pas l’insulter, mais le village était inquiet à l’idée que sa sécurité dépende d’un homme que remonter l’allée de l’église pour aller communier suffisait à mettre en nage.
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Elle sourit intérieurement en mettant la dernière main aux préparatifs du buffet. Un cadavre avait été découvert à Duneen. Ça n’aurait pas pu mieux tomber. Certes, elle avait été déçue en apprenant qu’il ne s’agissait pas d’un charnier, mais, en un sens, c’était presque mieux. Un mystère unique. Les gens viendraient de toute la paroisse.
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Après avoir englouti deux œufs sur le plat, un morceau de boudin noir, deux tranches de bacon et une saucisse, le sergent envisageait de retourner au lit faire une courte sieste digestive.
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— Je suis désolé, madame Meany, je dois vraiment retourner sur le chantier. Ils vont envoyer des policiers pour sécuriser les lieux.
La gouvernante fit encore le geste de resserrer son invisible gilet.
— À la ferme des Burke ? C’est là que vous avez trouvé le corps ?
— Oui, acquiesça PJ en remettant sa veste.
— De qui s’agit-il ?
— On n’a trouvé que des ossements, il est encore trop tôt pour le dire.
La vieille dame s’appuya sur la table et goba l’air tel un poisson rouge aux cheveux grisonnants. Sa voix n’était plus qu’un murmure.
— Par tous les saints… Serait-ce Tommy Burke ?
Le sergent recula d’un pas.
— L’ancien propriétaire de la ferme ? Il n’est pas mort.
— Ah non ?
Elle écarquilla les yeux, comme si elle tentait d’envoyer un message télépathique à PJ.
— Il s’est juste enfui, non ? Une histoire sentimentale qui a mal tourné, il me semble ?
— C’est ce que tout le monde pensait, mais personne dans le village n’a plus jamais entendu parler de lui ou ne l’a revu. Ça doit faire dix-sept… non, plus
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Le simple fait de prononcer son nom à haute voix lui donna l'impression d'avoir tourné une sex-tape qui avait fait le tour du Web.
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Evelyn était « connue » dans le village et les communes avoisinantes. Pas vraiment célèbre, mais tout le monde savait qui elle était ou ne manquait pas de l’apprendre rapidement. C’était l’une des filles Ross, d’Ard Carraig. Elles étaient trois : Abigail, Florence et Evelyn, la cadette. Toutes célibataires, elles vivaient ensemble dans la grande maison familiale en pierre, à moins de deux kilomètres du village.

Leurs parents avaient autrefois été les plus riches habitants du coin, à la tête d’une ferme prospère et de quelques obscurs placements. Robert Ross avait fourni le terrain, tandis que sa femme Rosemary, fille unique d’un banquier de Cork, détenait les actions. Tout le monde s’était demandé comme la petite citadine s’en sortirait à la ferme, mais, contre toute attente, elle s’y était épanouie. Bientôt, presque tous les comités et conseils de la région avaient pu se vanter de compter Rosemary Ross parmi leurs membres.
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Devant le magasin des O’Driscoll, qui faisait également office de bureau de poste et de café, la voiture de police, alourdie par son occupant, semblait stationner depuis quelque temps déjà. Sur le siège conducteur, le ventre écrasé contre le volant, le sergent Patrick James Collins attendait. C’est sa mère qui avait choisi ses prénoms, en hommage à son grand-père maternel Patrick, décédé tout juste six semaines avant sa naissance, et à James Garner, l’acteur de The Rockford Files dont elle était une grande admiratrice. De son père, le sergent n’avait hérité que le nom. Ces choix attentifs semblaient aujourd’hui bien dérisoires, car tout le monde l’appelait tout simplement PJ.
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Assise derrière le comptoir, Mme O’Driscoll contemplait silencieusement sa caisse enregistreuse, tout aussi muette qu’elle. Cela ne la dérangeait pas que les clients discutent, mais la plupart de ces femmes n’avaient rien acheté. La pauvre Petra tentait vainement de balayer autour de leurs pieds ; la conversation ne présentait aucun intérêt pour elle, car les Burke étaient partis depuis longtemps lorsqu’elle était arrivée au village. Elle surprit une question, lancée dans un murmure au milieu de l’assemblée de commères.
— Vous pensez que Tommy aurait pu être un tueur en série ?
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— Vous pensez que Tommy aurait pu être un tueur en série ?
La question fut accueillie par un soupir stupéfait évoquant un lit pneumatique géant se dégonflant. Mme O’Driscoll ne put retenir sa langue plus longtemps.
— Pour l’amour du ciel ! Si ce garçon avait bel et bien été un tueur, pourquoi n’aurait-il pas commencé par son père ?
Tous les regards se braquèrent sur elle. Elle n’en avait visiblement pas assez dit. Elle poursuivit à contrecœur.
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Tous les habitants de Duneen s’accordaient à dire que si le sergent Collins parvenait à arrêter un criminel, ce ne serait sûrement pas en lui courant après. Les gens l’appréciaient assez pour ne pas l’insulter, mais le village était inquiet à l’idée que sa sécurité dépende d’un homme que remonter l’allée de l’église pour aller communier suffisait à mettre en nage.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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