Le Padre.-Bonjour, Tit-Coq. (il vient s'appuyer près de lui.)
Tit-Coq. sortant de sa rêverie. - Allô Padre.
Le Padre. -Alors, ça y est: on s'en va.
Tit-Coq. -On s'en va.
Le Padre. -Je t'empêche peut-être de t'enmnuyer de ta Marie-Ange?
Tit-Coq. -Oui... mais c'est égal: j'aurai le temps de me reprendre à mon goût.
Le Padre. -Ce doit être nouveau pour toi, l'ennui?
Tit-Coq. -Tellement nouveau que j'aime presque ça. Ce qui est triste, je m'en rends compte, c'est pas de s'ennuyer...
Le Padre. -C'est de n'avoir personne de qui s'ennuyer?
Tit-Coq. -Justement.... et personne qui s'ennuie de toi. Si je ne l'avais pas rencontrée, elle, je partirais aujourd'hui de la même façon, probablement sur le même bateau. Je prendrais le large, ni triste ni gai, comme un animal, sans savoir ce que j'aurais pu perdre.