Insensiblement les larmes tarirent dans ses yeux, et cette crise le soulagea, le calma. Il s'en aperçut lui-même ; car, lorsque l'accès de désespoir eut pris fin, il ressentit quelque honte des pleurs qu'il avait répandus. Mais il pensa : "Mon père dit que ce sont les lâches qui pleurent, et qu'un Sarde, un Nuorais, ne doit jamais pleurer. Pourtant, les pleurs font tant de bien ! Sans les pleurs, il y a des moments où l'âme éclaterait."