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3.29/5 (sur 35 notes)

Nationalité : Pologne
Né(e) à : Varsovie , 1967
Biographie :

Grażyna PLEBANEK - écrivaine, feuilletoniste et auteure des bestsellers Liaisons illégales (W.A.B. 2010, pour la version anglaise : Stork Press 2012 et américaine : New Europe Books 2013) et Les filles de Portofino (W.A.B. 2005) ainsi que de La Boîte à épingles (2002, W.A.B. 2006), Mademoiselle P. (W.A.B. 2007) et de La Boxeuse (W.A.B. 2014). En 2013, elle a publié une anthologie d'essais littéraires intitulée Córki Rozbójniczki. Extraits des livres.

Liaisons illégales a été choisi en Grande-Bretagne comme le roman de l'année 2012 par These Little Words. L'œuvre a bénéficié d'une excellente critique dans le prestigieux Publishers Weekly.
Par ailleurs, Ann Morgan l'a recommandé sur sa « liste de lecture » comme roman polonais à lire.

Diplômée de Philologie polonaise de l'Université de Varsovie, Plebanek a travaillé en tant que journaliste pour l'agence Reuters et pour le quotidien polonais Gazeta wyborcza. Elle continue d'écrire des feuilletons pour Polityka, Wysokie Obcasy Extra, le magazine Trendy, Lampa, Newsweek, Elle et Pogranicza. Son premier récit en anglais a paru en 2015, dans le magazine littéraire Litro. Elle est aussi l'auteur d'un blog.

Plebanek a également écrit des récits, parus dans des anthologies : Dziewczyńskie bajki na dobranoc, Nie pytaj o Polskę (AMEA 2008), Zaraz wracam (Centrum Kultury « Zamek », 2008), Projekt mężczyzna (Delikatesy, 2009), Piątek, 2:45 (Filar, 2010), Zachcianki (Świat Książki, 2012).

Lauréate du prix Złote Sowy pour sa contribution à la promotion de la Pologne à l'étranger, Grażyna PLEBANEK est d'origine varsovienne. Elle a vécu cinq ans à Stockholm avant de s'installer en 2005 à Bruxelles. Elle fait partie du groupe international d'artistes dont les portraits (du photographe belge Stephan Vanfleteren) figurent à la Gare de l'Ouest de Bruxelles pendant les dix prochaines années.
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Cet hiver-là, elle avait découvert que les déclarations des adultes étaient comme la neige : au début, dans les intentions, elles étaient propres, mais elles se salissaient bien vite de leurs actes. La bonne volonté s’évaporait, les émotions fondaient ou se transformaient en flaques boueuses. Il n’en restait plus rien au printemps.
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« Que va devenir Mama Issa ? » Elle questionna son père au bout du troisième jour de veille auprès de la malade.
« Article quinze. » Il haussa les épaules,
« Qu’est-ce que ça veut dire ?
— Le quinzième article de la constitution dit ça : la base, c’est de se débrouiller tout seul. Voilà ce qu’on dit à Kinshasa.
— C’est écrit dans la constitution ?
— Non ! » Le rire d’Eddy résonna bizarrement étranger dans le sous-sol. « Nous, les gens de Kinshasa, nous avons le sens de l’humour. Même si, autour de nous, ça ne va pas, il faut s’en sortir. Rappelle-toi ça, Alia, parce que tu es de Kin’, c’est là que tu as été conçue et que tu es née. »
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De cette conversation Alia retint encore Mama Issa qui cria :
« Tout ce qui vient de vous, les Blancs, est « classique ! La musique est classique, la littérature est classique. Et ce qui vient de nous, c’est du folklore. Quand les auteurs blancs écrivent sur l’Afrique, on les admire pour leur ouverture au monde. Mais quand les Noirs écrivent sur l’Europe ou les Etats-Unis, on les critique en disant qu’ils imitent les écrivains blancs. »
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Vivre dans la séparation, dans les marges, sentir que tu ne correspond à rien, qu'ils n'ont pas besoin de toi...personne ne veut ça.
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« Ali bomaye! » criait-on. Et c’était vrai: Ali avait gagné! Et, à chacun de nos cris, il gagnait à nouveau. Car sache que les mots ont ce pouvoir!
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Mama Issa soutenait mordicus que Black Sphinx, Américaine au sang haïtien, portugais, indien et russe, était la précurseuse d’une nouvelle tendance et contribuait largement à la lutte pour la libération des femmes. » Elle fume, elle boit et elle hurle sur scène. C’est ça, ta nouvelle tendance? S’emporta Bastien. En plus, elle est raciste. Elle dit que les Blancs n’ont jamais rien fait d’intéressant dans leur culture et que c’est pour cela qu’ils doivent puiser dans la culture noire.

-Mais il ne faut pas prendre ça à la lettre! La blancheur, c’est un concept, un ensemble de privilèges dont profitent les Blancs. Quand tu entres dans un magasin, les vendeuses t’accueillent comme un roi. Quand moi j’y entre, elles me suivent pour vérifier si je ne vole rien. C’est ça qui nous différencie, dit-elle en désignant sa peau sur son bras.

– Je n’aime pas les artistes qui montent les gens les uns contre les autres. » Eddy entra dans la conversation. « C’est facile de créer des antagonismes, mais c’est plus dur de trouver ce qui lie les gens.

-Parce que c’est ennuyeux, le soutient Bastien. Les gens préfèrent les énoncés en noir et blanc.

-L’art devrait être au-dessus de tout ça. » Eddy hocha la tête.

« Mais puisque je te le dis: ce n’était pas de l’art, ça, grogna Bastien.

-C’est la colère de plusieurs générations qui parle à travers elle, s’éleva Mama Issa.

-Une plouc, et c’est tout! » Bastien fit un signe de la main.

De cette conversation Alia retient encore Mama Issa qui cria: »Tout ce qui vient de vous, les Blancs, est « classique »! La musique est classique, la littérature est classique. Et ce qui vient de nous, c’est du folklore. Quand les auteurs blancs écrivent sur l’Afrique, on les admire pour leur ouverture au monde. Mais quand les Noirs écrivent sur l’Europe ou les États-Unis, on les critique en disant qu’ils imitent les écrivains blancs. »
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