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Citation de ktylauney


Je me souviens de la moiteur de mes mains, de la sève qui coulait, tiède, au bas de mon ventre, j’aurais voulu qu’il revienne, qu’il fonce vers moi comme un taureau furieux et me prenne contre lui et m’embrasse et plonge sa langue dans ma bouche et fouille jusqu’à mon cœur, mais j’ai aimé aussi qu’il ne revienne pas, j’ai aimé que cette attente se prolonge, s’éternise, aimé qu’il me laisse là, m’abandonne presque, seule encore, pour quelque temps, sur cette très fine digue qui résistait toujours, cette digue qui séparait la paix de l’émancipation. Je dansais au bord de l’abîme.
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