Quarante ans plus tard, dans le portrait qu'il faisait de moi pour Libération, le journaliste Édouard Launet écrira-en substance : "Il y a un enfant mort chez Delacourt et cet enfant c'est lui.", Cette phrase me cassera la gueule. Je pleurerai en reposant le journal.
Sur les photos, je ne verrai plus jamais l'enfant qui rit, celui qui saute ; je ne verrai plus que l'autre, l'enfant mort, et n'aurai de cesse que de le retrouver. Pour le réparer.