"La douleur n'était rien. Paradoxalement, elle rappelait qu'on était en vie et que l'existence, le corps, l'espérance, étaient des choses temporaires. Bientôt ma vie s'achèverait et je n'en nourrissais aucun accablement, aucune colère, probablement parce que, avec le temps et la rudesse du monde je m'étais mis à croire à la fatalité. Autrement dit à la nécessité du destin."