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Citation de rkhettaoui


Lorsque le son extérieur devient globalisant, le cerveau cesse de faire la différence entre un son et un autre. Il écoute tout, sans écouter. La vibration émise par les objets extérieurs : voix, violon, tambour, bruit de la rue, il ne les sépare pas de lui-même, il devient un avec eux, en eux. Lui et les sons deviennent impersonnels. Ainsi, lors de notre sommeil profond, nos oreilles continuent à entendre, mais il n’y a pas un sujet qui entend ou qui interprète ces sons. Le sujet, le moi ordinaire, s’est fondu dans l’univers. Il retrouve sa place dans le son cosmique, où tout vibre, où tout joue des « concerts » en solo et en « orchestre ». C’est la mélodie des sphères. Que dire des autres sens ? Il se passe la même chose : tant que nous, nous en tant que sujets qui observent, qui sentent, qui goûtent, qui voient, nous sommes séparés, isolés. En s’éclipsant, le moi ordinaire devient l’univers qui goûte, qui entend, qui perçoit, etc.
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