Il faut voir les signes manifestes autant dans le biologique, le climatique que le social. Car toutes les strates de l’existence sont bouleversées tellement l’antagonisme se tend. Les catastrophes qui continuent à faire les évènements principaux de l’histoire, au rythme halluciné des ouragans à répétition, des crises sanitaires, des cancers pandémiques, des intrants aux métaux lourds etc, parlent mieux qu’une démonstration théorique : Les faits sont là, sous nos yeux et nous restons bouche bée, « freezés », sans trop savoir d’où ça vient et où ça va, même si une certitude sombre nous accable et nous en souffrons. Cette souffrance n’est pas une introspection philosophique ou morale, elle est le fait brut, la résultante de véritable coups portés à nos existences et au monde qui le sous-tend.
Il faut bien comprendre que le capitalisme, processus autonome de fabrication de pouvoir social capable d’être accaparé et monopolisé, n’est ni logique ni bienfaisant. Sans plan, il est là et son essence n’est qu’une mortification du processus matériel et concret qu’est la vie.