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Citation de gill


En France aussi, les lecteurs populaires refusaient de se plier aux prescriptions des bibliothécaires. Dans les années 1880 et 1890, les romans représentaient plus de la moitié des prêts des bibliothèques municipales de Paris. Les bibliothécaires soutenus par la société "Franklin" déploraient régulièrement que leurs clients préfèrent aux ouvrages sérieux les livres d'Alexandre Dumas ou "Notre Dame de Paris".
Il y avait pourtant une strate de la classe ouvrière qui cherchait vaillamment à s'émanciper de l'ignorance et de la dépendance. Webb estime que les deux tiers des ouvriers anglais savaient lire avant 1870.
Leur soif d'apprendre n'était que partiellement satisfaite par les "Mechanics' Institutes" qui dispensaient une formation professionnelle et morale à une élite d'artisans.
(extrait de "Les classes laborieuses : lectures imposées, lectures dérobées", chapitre du volume paru aux éditions "Points" en 2001)
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