Tout ce qu'il voulait c'était rester seul, cloîtré. Tirer les rideaux et se soûler jusqu'à l'agonie. S'offrir une vraie défonce, un lavage de cerveau à la vodka, passeport temporaire pour un ailleurs ouaté, un monde plus léger dans lequel Céline l'aimerait encore, un paradis artificiel où personne ne dormirait dans des cartons, où les voitures piégées n'exploseraient pas dans les rues, où la calotte glacière ne fondrait pas à vitesse grand V et où le cancer ne serait encore qu'un signe astrologique.