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3.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris, (France) , le 03/08/1848
Mort(e) à : Marseille , le 15/11/1910
Biographie :


Docteur ès lettres (Paris, 1883), agrégé de philosophie.
- Professeur de philosophie. Critique musical.
- Membre de l'Académie de Marseille (élu en 1909)
A aussi écrit en latin
Prénoms complets : Martin Constant Gustave

Source : databnf
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Bientôt les montagnes, les bois, les maisons, envahissent la toile, luttant d’importance avec les figures, puis un jour enfin tout cet appareil de fabriques qui semblaient indispensables au paysage disparaît, et la nature fait irruption dans le cadre, la nature pure, libre, indépendante des constructions humaines, la nature pour elle-même, avec ses rochers, ses prairies, ses forêts et ses vastes horizons. L’homme a disparu, ou s’il se montre encore, ce n’est qu’un accessoire, sans plus d’importance qu’un bœuf, un chien ou un cheval, et même, la plupart du temps, c’est une simple touche de couleur, un point blanc ou rouge, une note vive dont se sert le paysagiste pour relever la monotonie des tons verts.
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Réveiller et entretenir la vie dans les profondeurs inconscientes de l'âme pour que tous les germes y fermentent activement, pour que toutes les idées et toutes les déterminations puisent, par leurs racines, dans ces couches souterraines, leur sève et leur vigueur, tel est donc le but de l'éducation.
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Pourtant, César Franck, dès lors, était plus qu’un virtuose : le grand art l’attirait invinciblement. Il n’avait aucun goût pour les tours de force en faveur à cette époque. Déjà, comme il le restera toujours, modeste jusqu'à la timidité et d’un désintéressement absolu, les succès factices ne le tentaient en aucune façon.
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écoles de France. Mais les maîtres de la jeunesse comprennent- ils bien l’importance des quelques heures consacrées à ces occupations ? Les parents y voient-ils autre chose que des "arts d’agrément" les élèves qu’une corvée de plus ? La musique et le dessin peuvent-ils être et comment des moyens sérieux d’éducation ?
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La conscience elle-même est tout aussi inconnaissable. La conscience en effet nous est donnée comme une série de modifications subjectives. Mais
cette série ne saurait être infinie. Une quantité infinie est une contradiction. Elle n'est pas plus finie : les deux extrémités de la chaîne nous échappent. La série des modifications dans sa totalité est donc irreprésentable, par
conséquent inconnaissable. Et nous ne pouvons pas plus concevoir que percevoir, parce qu'en réalité les deux actes n'en forment qu'un. La conscience suppose changement d'état de conscience. Concevoir un premier ou un dernier état, c'est-à-dire un état qui ne serait pas la transformation d'un état antérieur ou qui ne se transformerait pas en un état postérieur, en un mot concevoir un commencement ou un terme absolu implique contradiction.
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Le vrai repos, remarquons le, est, par excellence, la période d’activité sourde, de reconstitution des forces, de réintégration des tissus, usés par le travail de la vie extérieure, discursive et fragmentée.
Il faudrait peut-être aller plus loin, et dire qu’en pleine activité positive, notre corps peut recevoir de la musique des forces nouvelles. Le soldat, fatigué par une longue étape, retrouve des jambes et de l’allure au son du clairon. Mais la puissance physiologique de la musique est bien plus grande et profonde. C’est au centre même de l’organisme qu’elle agit. C ’est au cœur et dans la poitrine qu'elle retentit, comme c’est de là qu’elle doit partir - nous le dirons tout à l’heure.
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Comment le grand public l’eût-il connu ? Ignorant lui-même d’une façon absolue les procédés de la réclame, il n’avait rien tenté pour attirer l’attention. Par son exemple, il imposait aux siens ses habitudes de modestie et de réserva. Pendant quinze mois, à Amiens, j’ai eu pour collègue son fils Georges. Il nous jouait très volontiers du Bach, du Beethoven, du Schumann, rarement des œuvres de son père. Jamais nous ne l’avons entendu le vanter ou le plaindre. Il ne fit rien pour nous apprendre qu’il était le fils d’un homme de génie. Il le savait pourtant ; il aimait et il admirait son père qui lui-même « avait modestement conscience de sa valeur. »
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Du panthéisme au criticisme, du criticisme au positivisme, la négation de toute certitude métaphysique va se complétant. Le courant, la chute qui entraîne les esprits de l'absolu au relatif, de l'intelligible au sensible, a, de nos jours, acquis une puissance comme irrésistible.
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