Elle se rappela des soirs d'été tout pleins de soleil. Les poulains hennissaient quand on passait,et galopaient, galopaient !...Il y avait sous sa fenêtre une ruche à miel et quelquefois les abeilles tournoyant dans la lumière, frappaient contre les carreaux comme des balles d'or rebondissantes.Quel bonheur dans ce temps-là, quelle liberté ! quel espoir ! quelle abondance d'illusions ! Il n'en restait plus maintenant !