Vidéo de Gustave Henri Jossot
[...Je pourrais encore vous dire que je suis infiniment plus révoltés que vous sans être révolutionnaire ; j'estime que les chambardements sociaux n'ont jamais modifié que les mots sans supprimer les maux. C'est l'individu qui doit opérer la révolution en lui-même ; en portant la torche dans ses ténèbres, il s'apercevra que les écuries d'Augias sont encore encombrés d'ordures mentales, d'opinions fausses, de préjugés, et qu'elles ont besoin d'un rude coup de balai...]
La phallus monstrueux qu'est la cheminée d'usine, toujours en érection, éjacule de la suie sur les plus beaux paysages.
Non contents d'empoisonner chimiquement les corps par des boissons et des aliments frelatés, vous avez sophistiqué les âmes : en inventant le travail forcé, en vous plongeant dans l'incessante activité, en ne vous accordant plus aucun répit pour admirer les chefs-d'œuvre de l'univers...]
Notre époque produit rarement des idéalistes : maintenant tous les hommes savent lire et la lecture tue la pensée ; moyennant quelques sous le journal fournit, dès le matin, les idées quotidiennes ; on les ingurgites en même temps que le café au lait.
Quand, sur toute la terre, tout le monde sera vêtu de la même façon; quand, en tous pays, les humains circuleront en des rues rectilignes, où s’élèveront des habitations construites
sur un modèle unique ; quand toutes les coutumes anciennes seront abolies, quand tout sera nivelé, quand rien ne dépassera plus, ce sera peut-être, enfin, l’âge d’or ?
[...] vous allez insinuer que mes opinions ne sont pas opiniâtres, qu'elles varient comme les femmes et la plume sous le vent...
Oh, vous savez... les opinions... c'est un peu comme les caleçons, les chemises et les chaussettes : il faut en changer le plus souvent possible... pour être propre.
Quand bien même vos derrières seraient cousus d'or, je n'en continuerais pas moins à me payer vos physionomies.
C'est ainsi que immobiles et silencieux, ils tuent le temps en attendant que le temps les tuent
Dès qu'un arabe s'européanise, il cesse d'être intéressant. Cette race n'est belle que dans l'oisiveté et le mépris de tout progrès.