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3.33/5 (sur 6 notes)

Né(e) à : Bruxelles , le 01/06/1869
Mort(e) à : Bruxelles , le 12/09/1955
Biographie :

Écrivain belge

Père brugeois, mère d'origine hollandaise
Education en français
A 18 ans, journaliste dans divers quotidiens
Critique d'art
Ecrit des contes, des poèmes, des pièces de théâtre

Membre belge littéraire du 19 août 1920 au 12 septembre 1955 de l'Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique (fauteuil 13)

Époux de la romancière Julia Frézin, une sculptrice au talent reconnu.

Source : Claude Stas
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
ALBERT CIAMBERLANI
Je contemple les figures qui viennent de naître sur une immense toile à laquelle l’artiste travaille et qui doit décorer, avec une grande composition de Fabry, le pavillon du Congo à l'Exposition de Liège : deux figures très pures, très noblement vigoureuses, d'une beauté impeccable. Elles se détachent sur un fond de paysage élyséen, sommaire, simplifié, en tons presque plats. Ciamberlani me dit que ce fond demeurera dans ces tons clairs, évidemment pas très exacts :
— Je crois que cela vaut mieux. Je crois qu'il faut aller jusqu'au bout dans son mensonge...
La proposition est, à première vue, déconcertante, semble en complet désaccord avec toutes les traditions de notre race, avec le but que ces traditions lui assignent.
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Il est, à notre époque, trois grandes catégories de peintres : la plus nombreuse et la moins intéressante est formée par ceux qui n'apportent rien de neuf, ni dans la facture, ni dans la pensée. Il en est une qui cherche une facture nouvelle. Il en est une autre qui veut exprimer des émotions de nuance inédite dans une langue depuis longtemps parlée, renouvelée seulement par la variété infinie que peut donner la combinaison de ses éléments.
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La facture des peintres flamands a beaucoup varié à travers les siècles. Et aujourd'hui encore, parmi tous ceux qui se rattachent à la tradition, qui présentent les caractères communs constituant le lien de l'école, il n'y a point du tout uniformité de technique.
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Chez le peintre, la personnalité n'est point dans la facture, dans l'incessant renouvellement de celle-ci, mais dans les nuances de sensibilité que par elle on traduit. Comme le discours le plus éloquent est celui qui dit le plus de pensée à l'aide des vocables les plus usuels et par conséquent les plus clairs, la peinture la plus expressive est celle qui fait surgir de la beauté neuve et élevée de la matière et des formes les plus familières. Cet art-là servira le plus puissamment la beauté puisqu'il élargira le cercle des hommes à elle accessibles. Et il sera le plus moderne, le plus adéquat au vouloir de notre temps, puisqu'il contribuera à multiplier les hommes frémissant d'un même émoi.
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Lorsqu'il arrive à Bruxelles, il a vingt ans ; il ne sait de l'histoire de l'art, des grandes luttes de tendances qui divisent, depuis cinquante ans, les peintres de France et de Belgique, rien, rien que ce qui a pu transparaître dans les leçons de Meyers, chercheur calme, initié à Paris aux plus récentes nuances de la sensibilité, et hésitant entre le désir d'innover et celui de demeurer dans la tradition flamande. Il n'a rien vu. Il n'a certainement jamais contemplé un Corot, un Rousseau ou un Courbet. Tout, pour lui, sera révélation.
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Eugène Laermans est demeuré fidèle à cette conception de l'art ; il y est resté attaché tout naturellement, sans effort, sans lutte, sans raisonnement, je crois, parce qu'il lui a paru toujours, sans qu'il fallût pour cela un débat, qu'il en devait être ainsi. Un désastre a tenu l'artiste strictement enfermé dans son milieu originel : à onze ans, à la suite d'une fièvre typhoïde, il est devenu complètement sourd.
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Mon dessein ne va pas aussi loin. J'ai voulu seulement, en de très simples études dont voici la première série, réunir les idées que m’ont inspirées certains peintres sur la peinture. En des travaux de critique d'art au jour le jour, J'ai taché, non point de juger des artistes, — ce qui n’est pas la fonction du critique, ce qui excède son droit et serait d’ailleurs puéril et de peu d’utilité, — mais de rechercher pourquoi certaines œuvres m’émeuvent, et de le dire. Le critique d’art est un spectateur sans plus de droits que les autres ; son rôle ne diffère du leur qu’en ceci : il doit formuler ses impressions, il doit les décomposer et tenter de les justifier, de les expliquer, de les comparer, et de tirer de leur comparaison quelque lumière, ce qu'il peut faire plus aisément que d’autres parce qu'il assiste à toutes les manifestations d’art.
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EMILE FABRY
Ce nom n’est pas encore célèbre. Et il n’y a là rien de très surprenant, malgré l’admirable talent de celui qui le porte, ce talent n’étant évident et compréhensible que depuis quelques années, depuis que l’artiste a réussi à dissiper le rêve tourmenteur dans lequel son art s’hallucinait. De ce rêve mauvais, il se souvient maintenant avec un étonnement souriant :
— C’est de l'époque de mon cauchemar.
Il en parle sans irritation, sans la moindre rancune. Mais il montre les oeuvres douloureuses de cette période, les oeuvres si différentes des beautés nobles qu’il crée aujourd’hui, il les montre avec une sorte d’attendrissement, de reconnaissance quand même aux années mauvaises :
elles furent, malgré tout, de la vie; et la vie mérite toujours qu'on s’attendrisse.
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Le dernier tableau de M. Albert Baertsoen exposé à la « Libre Esthétique » ne m'avait pas enthousiasmé. Je n'y retrouvais pas toutes les qualités d'exécution que l'artiste a su dépenser dans d'autres toiles, notamment dans les Chalands sous la neige qui sont au musée de Bruxelles ; je n'y retrouvais pas non plus toute l’éloquence grave, songeuse, qu’expriment la plupart des pages signées par l'artiste.
En une courtoise discussion, j’avais eu l’occasion de le dire au peintre, qui, défendant son oeuvre, m’avait expliqué :
— J'ai voulu faire autre chose. Et j’ai travaillé beaucoup à ce tableau. Je l’ai recommencé plusieurs fois. Quand vous viendrez chez moi, vous verrez...
Je suis allé chez lui. Et ce que j'ai vu m'a inspiré un profond respect.
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C'est la figure en plein air. Mais ce n'est point le plein air tel que l'ont compris beaucoup de peintres contemporains, qui semblent ne voir que des chatoyements de lumière sur la chair ou l'éclat violent d'un ton d'étoffe dans le soleil. Les hommes et les bêtes dressés par Courtens devant la mer ou parmi les arbres ont le même héroïsme que les troncs puissants ou les vagues entêtées. L'artiste ne tente point des expressions individuelles, particulières, passagères et subtiles. Quand l'homme ou la bête vivent dans ses compositions, c'est toujours la Nature qu'il peint, la Nature dont l'Homme et la Bête font partie, sont un des éléments, comme la Terre, comme l'Arbre, comme l'Eau, comme les Nuages.
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