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3.1/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 28 août 1862
Mort(e) à : Versailles , le 3 décembre 1936
Biographie :

Professeur agrégé à partir de 1885, il enseigne à Périgueux, à Poitiers, à Paris puis à Versailles où il finit sa carrière au lycée Hoche.

Il écrit pour le théâtre, mais de la littérature jeunesse et surtout de la poésie patriotique. Il est membre d'un jury pour l'attribution de prix spiritualistes (d'inspiration catholique).

Il obtient la Légion d'honneur en 1933.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Zidler
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Oh ! ces visions dans les rues
Des petits garçons rencontrés !
O douleurs pas à pas accrues !

Devant mes regards éplorés,
Petits garçons, ses camarades,
Comme sans merci vous courez!

Que vos cris joyeux, vos gambades,
Que, sans savoir, vos teints vermeils
Semblent m'adresser de bravades!

Vous jouez, tous à lui pareils...
Mais l'éclat de vos yeux atteste
Qu'ils doivent voir de longs soleils I

Sous la cape plaisant et preste.
Tel il trottait, — tels je vous vois !
C'étaient son allure et son geste !

Vous me parlez : c'est bien sa voix !
Vous riez: c'est bien son bon rire!...
Et là, pour la première fois,

— Ah ! que la peine qui déchire
Nous fait vilainement penser ! —
Beaux petits garçons que j'admire,

Qu'il me faut parfois embrasser,
Comme si vous preniez sa vie,
Je sens dans mon cœur s'enfoncer
Le dard venimeux de l'Envie !
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La Patrie de l'Âme,
Pour l'œuvre du « Ralliement français en Amérique ».

Deux pèlerins vaillants, dont les jours s'ignorèrent,
Dans les déserts du monde avaient longtemps marché.
Lorsqu'un soir, lourds et las, leurs pas se rencontrèrent
Près de la source pure où filtre un flot caché.

L'un dit : « Que Dieu vous garde au seul vrai bien cherché ! »
L'autre : « Puisse à tout mal le Maître vous soustraire ! »
— Et chacun d'eux, ravi, pour l'étreinte penché.
Tendit ses bras vers l'autre en s'écriant : « Mon frère ! »

A s'entendre, ils croyaient rentrer dans leur maison,
Revoir le ciel natal et son clair horizon ;
Et c'était grande fête en leur âme attendrie.

C'était au vieux loyer le charme du retour !...
— Vive donc notre cher doux Parler, la patrie
Où nos cœurs s'unissant fleurissent dans l'amour !
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L'Érable

Dans vos vastes forêts croît un peuple innombrable
De cèdres et de pins, d'ormes et de cyprès.
Et pourtant seul, pour vous plus cher et vénérable,
Seul de tant de géants, ô Canadiens ! l'érable
De votre cœur reste plus près !

Lorsqu'en ton triste exil ta mère, ô Crémazie,
T'envoyait du pays un peu de sucre aimé,
Comment y trouvais-tu des saveurs d'ambroisie ?
Pourquoi du sol natal soudain la poésie
Jaillissait-elle encore en ton sein ranimé ?

Revoyais-tu là-bas, lorsque l'hiver s'achève
Par la hache entaillés, tes arbres d'autrefois ?
Lentement, au hasard des vieux sentiers, ton rêve
Entendait-il tomber goutte à goutte la sève
Au fond des "goudrelles" de bois ?

Croyais-tu, comme aux jours de l'enfance charmante.
Sous quelque toit d'écorce, à la flamme éclairé.
Penché sur la chaudière où la liqueur fermente.
Tirer la "micouenne" odorante et fumante,
D'où s'effile un sirop pareil au miel doré ?

Te croyais-tu creuser le lit de neige pure.
Où se fige, surpris, le clair suc végétal ?
Et sentais-tu s'enfuir l'ennui qui te torture,
Reverdir en tes sens la sauvage Nature,
Quand tu mordais le fin cristal ?

Oui, c'était bien cela dont tu goûtais l'ivresse !
C'était, venu vers toi pour charmer tes douleurs,
Ton Canada lointain, la terre enchanteresse,
Dont l'arôme profond s'offrait à ta tendresse
Dans ce sucre où l'érable avait fixé ses pleurs !

Ah ! l'érable natal, si le Canadien l'aime.
C'est qu'il y voit le fer jusqu'au cœur le meurtrir.
C'est que sa race y cueille un héroïque emblème.
C'est que tu t'y pourrais reconnaître toi-même.
Peuple qui grandis à souffrir !

C'est que l'arbre avec toi. Peuple ! sent la morsure
D'où coule sans tarir son suc doux et puissant ;
C'est que, fils de l'épreuve où ta grandeur s'assure,.
Tu portes comme lui l'éternelle blessure,
D'où s'épanchent sans fin les vertus de ton sang !
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LE HOCHET D'OR

Vous dont l'âme souffre, isolée,
Sans l'espoir d'un attachement;
Vous dont la vie est exilée
Dans le noir désenchantement;

Vous qui, dans la nuit étoilée,
Songez au bonheur qui vous ment,
Et de votre jeunesse ailée
Voyez s'enfuir le dieu charmant ;

Toi qui gémis et toi qui pleures.
Des berceaux blancs, dans vos demeures,
Contemplez le nouvel essor;

Sous le voile, où tremble un zéphire.
De l'enfant, qui vous vient sourire,
Tous écoutez le Hochet d'or!
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