Mais, tantôt s'agenouillant pour mieux mordre leurs tourmenteurs, tantôt s'embrochant d'elles-mêmes sur les sabres en trouvant la force de se cramponner au poignet de l'homme pour le livrer aux coups de leurs compagnes, ces femmes, rendues folles par le contact du sang sur leur nudité, n'étaient plus qu'un poulpe à cent bras. Etouffés, mordus, ne pouvant retirer leurs armes de ces corps qui mouraient sans desserrer leur étreinte, ces hussards-là ne devaient pas survivre longtemps à leur retour en ville...