Peut-être ses maximes stupides à propos de la vie sur cette planète étaient-elles en fait minutieusement préparées pour susciter le maximum d'effet. Chose certaine, il avait conquis une bonne partie de la population américaine en y ayant recours. Peut-être était-il si brillant qu'il donnait volontairement l'impression d'être stupide, parce qu'il savait que la plupart des gens à qui il parlait étaient idiots.
La majeure partie de l'esprit de Walter se concentrait sur la femme remarquable qu'il aimait, mais une petite partie demeurait distraite. Il songeait à la cote de confiance en hausse du président, au rôle qu'avaient joué les clones dans ce succès, et à son désir constant de foutre son poing sur la gueule de ce salaud.
Il aurait pu avoir un véritable palais ailleurs, mais il aimait vivre dans un quartier peuplé de bons chrétiens qui croyaient légitime de s'installer à l'écart des gens de couleur et des catholiques.