Trop occupée à envier autrui, à fantasmer le sort de chacun, elle avait perdu la notion du temps au point d'oublier l'essentiel. Elle s'était égarée, ratant sa vie comme on manque le train. Elle n'avait que trop négligé de vivre et à présent il était trop tard. Le long de ses joues flétries coulaient de chaudes larmes que rien ne pouvait tarir.