On ne se fabrique pas de la douleur pour écrire. Sylvia Plath ne s'est pas fabriqué la mort de son père puis celle de son amour, ce double abandon. Simplement, quand la douleur est trop grande, on peut tenir, au moins un temps, en écrivant, en lui arrachant une beauté qui soit à sa mesure. On renvoie à la vie la violence qu'elle vous fait.