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3.5/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 29/09/1972
Biographie :

Née à Bruxelles en 1972, vit et travaille en France, à Ivry depuis 2002.
Poète, prosateur et dramaturge francophone. Débute en 1999 avec Un serpent de fumée, suivi de Le héros et sa créature en 2002. Publie une pièce de théâtre en collaboration avec Laurence Vielle (L'incroyable histoire du Grand Gelbe).
en 2005 Salut, salut Marxus chez Al Dante
Elle vit en région parisienne et mène depuis plusieurs années des ateliers et stages d’écriture, en particulier avec le rectorat de Versailles.
" Cette expérience narrative avec de très jeunes enfants est aussi singulière que ses textes." FB.


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Gwenaëlle Stubbe Ma tante SidonieGwenaëlle Stubbe - Ma tante Sidonie - éditions POL : Où il est question de canards qui se suivent à la queue leu leu, de bécasses, de tante Sidonie, de pommes de terre et d'un soldat, lors d'une lecture de "Ma tante Sidonie" par Gwenaëlle Stubbe, à la foire du livre de Bruxelles, le 18 février 2011


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Gwenaëlle Stubbe

L'aube



extrait 1

une aura de salive de montre
la même inclinaison
même lait de peaux mortes
même rampe à son bras
même sève tachée
un tissage qu'on ajuste
dans des lits froids
dans des lits jaunes
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quand on va à la guerre, les bombes tombent (on est bien d’accord), on a l’occasion quand même d’aller voir si dans le bois d’à-côté, y a pas telle ou telle espèce d’insecte, rare. C’est comme ça que, vite, j’en ai attrapé 1 en quittant mon régiment entre deux opérations fatidiques Utah-beach et Pina-beach.
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Gwenaëlle Stubbe
L'aube



extrait 3

dans le cercle de ses ongles

on retire l'homme de cire
au fil de ma main

qu'attendre
on accumule ses enfances
sur des pouces alignés

de quelques roues au bord du lac
on lave la femme
de quelques rainures dans les yeux
on passe et on repasse son corps
en filigrane
sur la route on recueille sa peinture blanche
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Un squelette, son apparition, ici est un événement important.
Surtout s’il se présente les bras écartés.
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Un bras sur sa hanche (comme un piquet enfoncé dans la Tamise), ma tante se pose sur la scène qu’elle éclaire tranquillement debout.
Elle est tout à son aise dans la scène.
Le camp ennemi se démène dans la lueur de la torche.
Très tranquille ma tante tire.
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POINT DE VUE SUR COUPLE


Plus loin.
Un homme sur son veston, une femme sur sa cravate. Ont
des échanges de doigts. L’homme rapproche son doigt, la
femme rapproche son doigt. Les deux doigts frisent en
boucle.

Voilà. Leurs deux doigts noués. L’homme sur son veston, la
femme sur sa cravate et de temps en temps, la femme pour
alléger son menton, repose toutes ses dents sur leurs doigts
roulés. Et laisse là ses dents en suspens.

Ainsi elle allège sa bouche, et essaie sa bouche dans toutes
ses postures sans dents.

Et l’homme voit dans sa femme une toute nouveauté, une
toute nouvelle raison de l’aimer, et de s’affubler pour
l’occasion d’un nouveau veston.
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LE TYPE COINCÉ


Coincé. Il est coincé – avec – pas la moindre dilatation de
peau.
Tout l’angle de la tête serré. Sans une esquisse de promenade
au visage. En guise de relâchement, il a juste droit à de ri-di-
cu-les particules de chair collées et en instance de
décrochement.
Aucun mouvement de plaques – de joues ou de mâchoires.
Non, tout est logé chez lui dans une poche de peau en piste
à ski.
Avec de temps en temps des hommes dessus en gouttes
d’huile.
Et ça ne bouge pas. Ça luit juste.
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Gwenaëlle Stubbe
L'aube



extrait 4

mes bras vibrent sur la côte du bois
on glisse des rainures de miel

ses veines de cire
improvisent des partitions sur l'écharde
on roule des copeaux sur la langue

j'avais détaché ma tête
on s'amusait à la voir
posée sur les calices les candélabres
les cartes s'agençaient dans ma main

des lustres on étirait les marionnettes
un théâtre bâti sur la tangente du bras
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Gwenaëlle Stubbe
TOUJOURS CES ÉVIDENCES
QUE L’HOMME SOI-DISANT N’A QU’UNE TÊETE !



C’est un homme en plusieurs parties.
Une partie de lui souvent file avec sa seconde tête.
Si vous voulez parler à cette tête seconde
― Vous serez obligé Monsieur de vous adresser à lui en tirant
très fort sur votre joue droite ! Son bras droit de temps en
temps accompagne sa seconde tête seconde où viennent (d’un peu
partout) se percher
D’autres bras.
Ce qui le clôt en capsule.
Mais sa tête résiste par accélération de peaux pour maintenir
sa position.
Cet homme cultive, actuellement, par son air soigné l’allure
d’un banc public.
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Gwenaëlle Stubbe

L'aube



extrait 2

être un homme bien condensé bien entassé
et toujours une femme
en robe rouge qui contourne le nœud
des arbres
quelques mèches courbes contre sa joue
il n'est pas permis de se coller mille cadavres
d'oiseaux dans sa chevelure
de se soulever comme un vautour
un sifflement de bec un lambeau dans sa gorge
et bercer ma tête
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