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Critiques de Gwénola Ricordeau (11)
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1312 raisons d'abolir la police

À quoi sert la police si elle ne nous protège pas ? Comment dépasser sa simple critique pour en finir avec elle ? Gwenola Ricordeau, enseignante en criminologie à la California State University, présente et commente cette anthologie de textes de militant·e·s et d’universitaires francophones et anglophones qui dessinent une généalogie des mouvements contemporains pour l’abolition de la police, explore leurs propositions stratégiques, leurs expériences et les débats qui les traversent.

(...)

Gwenola Ricordeau conclu qu’« étant donné la fonction de la police, penser son abolition séparément de celle du système qu'elle protège et auquel elle contribue est illusoire. Il ne peut pas y avoir une abolition de la police sans abolition de la propriété privée et de la société de classes qui résulte du capitalisme, du racisme et du patriarcat. L'abolitionnisme doit donc être révolutionnaire et, en ce sens, s'affirmer aussi comme anticolonial, anti-impérialiste, internationaliste et écologiste. » En donnant aux non-anglophones accès aux réflexions et aux mobilisations actuelles pour l'abolition de la police en Amérique du Nord, Gwenola Ricordeau ouvre un débat tabou et limité à la marge de la marge des milieux militants.





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1312 raisons d'abolir la police

Ce recueil d'essais réussit à faire deux choses en même temps que la plupart échouent.



1- Approfondir l'argument pour ceux qui connaissent déjà le sujet et/ou sont sympathiques à sa thèse.

2- Prendre assez au sérieux les arguments allant contre sa thèse pour, sinon convaincre, au moins faire réfléchir quelqu'un en désaccord qui le lirait de bonne foi.



Tous les textes de Gwenola Ricordeau sont excellents, biens écrits, rigoureux, biens synthétisés et citent beaucoup de sources fiables.



Les autres textes sont un peu plus inégaux et certains ont un ton un peu plus pamphlétaire qu'académique, mais aucun d'eux n'est mauvais.



En complément, si le sujet vous intéresse, je conseille fortement le podcast Behind The Police, sur l'histoire de la police aux USA. (Beaucoup des sujets frôlés dans ce recueil sont abordés en profondeur dans ce podcast.)
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1312 raisons d'abolir la police

Avec cette nouvelle publication, la professeure en criminologie franco-américaine Gwenola Ricordeau continue son travail de diffusion de la pensée abolitionniste en France, en réunissant dans cette anthologie des textes écrits par des universitaires, des militant·es et des mouvements politiques d'Amérique du Nord engagé·es dans la lutte pour abolir le système pénal (police, prison, justice).



Dans cet ouvrage, l'attention est portée sur l'ensemble de l'activité de maintien de l'ordre public (policing) et non seulement l'institution policière. Née dans des contextes d'esclavage (USA), de colonialisme (Canada), ou de collaboration avec le fascisme (France), la police est une institution raciste, aux coûts sociaux et financiers énormes, sans que la mission qu'elle se donne (assurer la sécurité publique) soit une réussite.

Au contraire, réprimant les pauvres, les minorités (racisé·es, LGBT, personnes handi·es, peuples autochtones) et les opposant·es politiques, sa principale mission est de protéger l'État, l'ordre capitaliste mais aussi d'assurer sa propre existence. Ainsi, comme le rappelle l'autrice dans son introduction «dans une société capitaliste, raciste et patriarcale, choisir le camp des opprimé·es, des exploité·es et des tyrannisé·es, c'est compter la police parmi ses ennemis».



Si la contestation de la police a toujours existé au cours de son histoire, c'est au milieu des années 2010 aux USA que les luttes politiques la remettant en cause ont connu une nouvelle dynamique, influencées par les expériences et analyses du Black Panther Party des années 1960.

L'émergence du mouvement Black Lives Matter, né en juillet 2013 après un énième crime policier, marque le développement des réflexions réformistes. Cette position évoluera dans un second temps, pour devenir abolitionniste, avec la naissance de #8ToAbolition en juin 2020, après le meurtre de Georges Flyod à Minneapolis.



Penser l'abolition de la police, définie par Grégoire Chamayou comme «l'appareil de capture du pouvoir pénal», permet de saper les fondements du système pénal dans son entièreté et d'envisager sa disparition complète. Cette position politique des mouvements nord-américains diffère de celles des mouvements français engagées contre les violences policières ou l'incarcération.



C'est là que réside l'importance du travail de Gwenola Ricordeau : organiser la traversée de ces voix abolitionnistes dans un pays où le débat public sur l'institution policière est quasiment impossible et qui permettent de réfléchir et chercher des pistes à cette question : «comment en finir avec cette nuisance qu'est la police ?».



La suite ici :
Lien : https://blogs.mediapart.fr/j..
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Pour elles toutes : Femmes contre la prison

L'autrice propose une réflexion sur l'abolition du système pénal (police, justice, prison) d'un point de vue féministe, fruit de son expérience personnelle, militante entre la France et les États-Unis et de ses travaux universitaires en criminologie menés en Californie. Elle décrit dans son ouvrage les impacts du système pénal sur les femmes victimes de violences sexuelles, mais aussi les causes et les conséquences sociales de l'incarcération, quand des femmes sont condamnées, ou quand ce sont des proches qui se trouvent en prison.



Le système pénal protège-elles femmes victimes de violences sexuelles ? Répond-il à leurs besoins? D'après Gwenola Ricordeau, cela semble difficile. Tout d'abord, une partie de la criminalité échappe au système pénal, du fait même de son fonctionnement. Pour qu'une infraction soit reconnue, il faut porter plainte. Combien de femmes victimes de violences osent entreprendre cette démarche au commissariat ? Combien sont-elles à être mal reçues, à repartir sans que leur plainte soit enregistrée ? Et même s'il y a un enregistrement de la plainte, rien n'assure qu'une suite lui sera donnée. Il y a donc une énorme différence entre la criminalité réelle subie par les victimes et celle que traite le système pénal. Ainsi en France, sur 93 000 femmes violées en 2018, seules 10% d'entre elles portent plainte, et seules 10% des plaintes aboutissent aux assises. L'impunité est totale.

À cela s'ajoute des condamnations influencées par les caractéristiques des victimes : les crimes commis à l'encontre des femmes les plus pauvres, issues de minorités ethniques, ou prostituées sont moins punis que les autres.

Et on ne peut que le constater : le système pénal ne répond pas aux besoins des victimes, et ce pour une raison simple : la qualification des faits et de leur gravité ne correspond pas forcément à l'expérience même de la victime. Un des exemples les plus courants, c’est la correctionnalisation du viol, ce processus judiciaire qui « transforme » un viol, crime jugé aux assises, en agression ou atteinte sexuelle, délit jugé en correctionnelle. Si on rajoute le risque que le système pénal ne reconnaisse pas le préjudice, et que la parole de la victime soit mise en doute, on assiste alors à une victimisation secondaire de la personne ayant subie des violences sexuelles.

La réponse pénale n'est donc pas à la hauteur des enjeux : elle alimente le patriarcat, le racisme et le mépris de classe, ne répond aucunement aux besoins des victimes, et ne prémunise pas d'un risque de récidive des agresseurs. De plus, pour G. Ricordeau « la gestion, par le pénal, d'une situation problématique entraîne une perte, pour la collectivité, de la possibilité de changer ce qui l'a rendu possible (situation et normes sociales) ».

Comment dès lors s'émanciper de ce système étatique, et de construire une réponse collective ? L'abolitionnisme pénal féministe donne des pistes dans ce sens, en permettant « d'échapper à la reproduction des rapports de domination auquel concourt forcément le système pénal » explique l'autrice, et de rompre avec le « carcéralisme féministe » en construisant une « résistance à la pénalité ». Gwenola Ricordeau, présente trois outils permettant de construire une autonomie collective pour gérer des situations problématique : la justice réparatrice, la justice restaurative et la justice transformative, qui s'inspirent de pratiques provenant des cultures autochtones nord-américaine et océaniennes.

La justice réparatrice repose sur le concept « d'humiliation réintégratrice », c'est-à-dire que la condamnation d'un préjudice ne s'accompagne pas de l'exclusion sociale de son auteur. Le problème , c'est que cette pratique ne peut pas garantir la sécurité des victimes de violences commises par un proche (au domicile, sur le lieu de travail, etc.).

Développée dans les années 70 en Amérique du Nord, la justice restaurative mise sur la restauration des liens sociaux et la résolution d'un conflit. Une pratique notamment récupérée par le système pénal canadien, en organisant des « cercles de réconciliation », rencontres entre victimes et agresseurs.

C'est en réaction à cette récupération, que la justice transformative (JT) naît dans les années 2000 autour du concept de « responsabilité communautaire », développé par Incite !, une organisation abolitionniste féministe américaine. La JT comporte quatre aspects : le soutien à la personne survivante, sa sécurité, et son autodétermination ; la responsabilité de l'agresseur et son changement de comportement ; les changements communautaires en faveur de valeurs et de pratiques non oppressives et non violentes ; enfin, les changements politiques et structurels des conditions qui permettent au préjudice de se produire.

Les expériences de JT ont montré qu’il est très difficile de sortir cette pratique des réseaux militants, car pour pouvoir en bénéficier il faut donc déjà posséder un certain « capital militant ». Et comme les pratiques ne sont pas déléguées à des professionnel·les, il faut du temps et de l'investissement personnel, les femmes et les personnes LGBTQ ayant tendance à s'y consacrer davantage que les autres. Surtout, le concept de « responsabilité communautaire » repose sur la bonne volonté de l'agresseur à participer au processus, et à s'engager à travailler avec la communauté. Enfin, la justice transformative est parfois démunie face à des situations complexes, par exemple lorsqu'il y a des violences physiques graves.

Perfectible, la JT « ne garantit pas une future abolition du système pénal. Elle est néanmoins nécessaire aux communautés les plus impactées par son existence » précise Gwenola Ricordeau. Elle reconnaît par ailleurs que le recours au pénal est parfois la seule solution à une situation d'urgence, et que le non recours à ce système peut aller de pair avec la possession de certains privilèges (environnements social, familial, communautaire protecteurs).
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Crimes & peines

Dans un précédent essai (Pour elles toutes. Femmes contre la prison) Gwenola Ricordeau proposait une réflexion sur l’abolition du système pénal (police, justice, prison) d’un point de vue féministe, fruit de son expérience personnelle, militante, entre la France et les États-Unis et de ses travaux universitaires en criminologie menés en Californie.



Dans Crimes & Peines, elle présente des textes d'auteur·es de la première vague de l'abolitionnisme pénal (Louk Hulsman, Nils Christie et Ruth Morris) qui ont accompagné ses engagements politiques et académiques, et qui nous permettent à nous lecteur·rices de découvrir ces voix peu connues en France qui proposent des solutions pour éviter de recourir au système pénal.



Chaque texte choisi par Gwenola Ricordeau est précédé d'une brève présentation qui permet de découvrir le parcours de son auteur·e, de contextualiser sa pensée, et ainsi nous faciliter la compréhension des idées clés de chacun·e.



Le texte de Nils Christie (1928-2015) «A qui appartiennent les conflits?» nous explique que les victimes/auteur·es d'infractions sont dépossédé·es de leurs conflits par le traitement judiciaire du système pénal. Ainsi, le corps social perd l'opportunité de gérer un conflit de manière autonome qui permettrait de renforcer les liens entre chaque membre de la communauté. N.Christie propose alors que les conflits soient pris en charge par des tribunaux composés de non-professionnel·les qui se focaliseraient sur les victimes, plutôt que sur les auteur·es d'infractions, comme c'est le cas avec le système actuel.



Dans «Criminologie critique et le concept de crime», Louk Hulsman (1923-2009) analyse le préjugé qui lie le crime à la seule responsabilité individuelle, et défend une criminologie critique qui doit se concentrer «sur le poids autrement plus lourd des crimes des puissants». Pour cet auteur clairement abolitionniste, le crime est une construction sociale, produit d'une politique pénale qui n'a pas de réalité propre. Au lieu d'utiliser le terme de crime, il préfère celui de «situations-problèmes», soit des «événements qui nous détournent négativement de l'ordre dans lequel nous avons le sentiment que nos vies sont ancrées», qui devraient être traitées par différents niveaux de l'organisation sociale, sans avoir recours au système pénal.



Enfin, le dernier texte présenté par G.Ricordeau, «Deux types de victimes : répondre à leurs besoins» est signé de la quaker americano-canadienne Ruth Morris (1933- 2001) qui a participé à la création de la Conférence Internationale pour l'Abolition du système Pénal (ICOPA) dont la première édition s'est tenue en 1983 à Totonto. Pour cette autrice, le système pénal se désintéresse des besoins des victimes des violences interpersonnelles, comme des victimes des injustices systémiques (racisme, pauvreté, patriarcat, etc). Elle défend l'idée d'une justice transformative, qui «promeut la ''guérison'' de la victime, mais aussi de l'auteur·e et de la communauté, et repose sur des processus collectifs». Cette réappropriation communautaire des conflits, doit permettre de répondre aux cinq besoins principaux des victimes : obtenir des réponses à leurs questions ; voir leur préjudice être reconnu, être en sécurité, pouvoir donner du sens à ce qu'elles ont subi, et obtenir réparation.



Grâce à ce travail de présentation de ces auteur·es qui ont nourri les réflexions sur l'abolitionnisme pénal, Gwenola Ricordeau participe une fois encore à diffuser dans l'espace francophone les idées et les combats contre le système pénal, et rappelle en conclusion, combien le renouvellement de la pensée abolitionniste s'est enrichie ces dernières années par les réflexions portées par les champs de recherche sur le genre, la race, la sexualité, le validisme, l'écologie ou le capitalisme, comme par les mobilisations militantes (Black Live Matters aux USA), en attendant le «soir où [l']on dansera sur les cendres de leurs commissariats, de leurs tribunaux, et de leurs prisons».
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Les détenus et leurs proches : Solidarités et s..

Gwénola Ricordeau, sociologue, questionne les relations familiales en prison de sa place particulière de sociologue militant-e, dans la droite ligne de Michel Foucault, mais aussi de « famille de détenu ». Cette place singulière lui a permis de se questionner sur un sujet jusqu’alors impensé et « impensable » (« Ne devrait-on pas se soucier des victimes ? »). L’auteure nous dévoile la complexité et les ambivalences des relations entre les détenu-e-s et leurs proches et la façon dont l’arbitraire de l’institution carcérale pollue les relations des un-e-s et des autres. Comme le dit Abdel-Hafed Benotman, qui a préfacé ce livre, « dans le silence carcéral, Gwénola Ricordeau arrive à greffer la parole ».
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Pour elles toutes : Femmes contre la prison

Ouvrage très complet, pertinent et accessible traitant avec brillo du féminisme dans les milieux abolitionniste. Se complète très bien avec son ouvrage « Crimes et peines » qui va plus en profondeur sur les solutions possibles à mettre en place, traitées essentiellement au dernier chapitre de l’œuvre
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1312 raisons d'abolir la police

Dans l’ensemble, il s’agit d’un bon recueil qui fournit une foule de renseignements et de statistiques essentielles pour toutes celles et ceux qui ont déjà un pied dans l’abolitionnisme et les luttes anticarcérales. Mais est-ce que c’est juste moi ou est-ce que l’article d’Alex S. Vitale aux pages 181 à 197 était plus réformiste qu’abolitionniste ?
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1312 raisons d'abolir la police

Encore un super livre où Gwenola Ricordeau nous permet d'accéder aux penseur.euses états- uniennes ou canadiennes et leur travaux sur l'abolition du système policier/carcéral.



On y revient sur pourquoi la police est nulle et non nécessaire, pourquoi oui tous les flics sont des bâtards et comment la police/prison est en de nombreux lieux et violente/tue certaines catégories bien précises. Il était bienvenu de lire des textes sur les personnes handies et/ou souffrant de maladie mentale tout comme sur les autochtones du canada et les TDS. De rappeler les racines du "maintien de l'ordre" et surtout ses objectifs.



Puis le pourquoi penser concrètement l'abolition, ce que cela revêt et comment cela peut se mettre en place. Toujours une bonne piqûre de rappel (et de nouvelles connaissances) pour les convaincu.es mais aussi des pensées clairement exposées et accessibles pour celles et ceux qui liraient sur l'abolition pour la première fois.



Encore et toujours, Ricordeau fait mouche et ses scuds sont un régal à lire. Espérons qu'elle continue de nous faire profiter de ses textes et celleux de ses collègues.
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Pour elles toutes : Femmes contre la prison

Découverte il y a quelques années lors d'une conférence (passionnante) sur l'abolition de la prison, Gwenola Ricordeau fait partie des penseuses dont j'apprécie le plus la lecture.



Pour cet essai ci, elle s'attache à expliquer de manière fluide comment le complexe police-justice de nos sociétés actuelles ne répond en rien aux besoins des femmes victimes de violence. Une pensée radicale et souvent incomprise, traitée d'ineptie par certain.es ou d'utopie pour d'autres.



Mieux encore, elle nous décrit trois façons de "faire justice" autrement (via une autonomie communautaire qui exclut l'usage de la police/prison), qui nous donne du grain à moudre, de l'espoir, et - ENFIN!- de quoi répondre à la question agaçante qu'on nous oppose dès lors qu'on parle dabolitionnisme : "Mais tu fais quoi des violeurs/pédocriminels alors ? Tu les lâches dans la nature ?" Spoiler : La majorité est déjà impunie et insérée dans la société....



Sa grande capacité à vulgariser/expliciter des concepts souvent complexes rend la lecture limpide même aux non initié.es et a su me toucher par son positionnement féministe anti-carcéral revendiqué dès le départ. Un militantisme qui n'enlève rien à la rigueur de son travail et qui nous offre une grande bouffée d'air à l'heure de la récupération des combats féministes dans la pénalisation des minorisés.
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1312 raisons d'abolir la police

Gwenola Ricordeau dirige un essai collectif proposant de supprimer la police pour une société plus égalitaire.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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