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4.5/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Algérie
Né(e) à : Tizi-Ouzou , 1968
Biographie :

Née en 1968 en Algérie, Habiba Djahnine est réalisatrice et écrivain. Elle a notamment écrit Outre-Mort et Fragments de la maison, deux recueils de poèmes évoquant la guerre civile et la reconstruction nécessaire après la violence.
Elle est la soeur de Nabila Djahnine, une militante féministe assassinée en 1995 à Tizi-Ouzou, à laquelle Habiba a dédié son long-métrage Lettre à Ma soeur.
La Femme est au coeur de son oeuvre poétique et cinématographique.

Fragments de la Maison, écrit en français, est publié par les Editions Bruno Doucey.

Source : Editions Bruno Doucey / Wikipedia
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Festival Voix Vives 2023 Apéritif poétique et musical : Habiba Djahnine Images et montage : Thibault Grasset #Poésie #VoixVives #HabibaDjahnine


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Hier j'ai regardé ses rides une à une
J'ai dévisagé les sillons de son âme
Pour dérouler le fil des ans
Qui ont tissé tant d'histoires sur sa peau
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La peur.
Cette chose insondable, irrationnelle, fugace, poignante!
La peur accompagne toute procession, car demain ressemble à l'incertain.
Est-elle nichée dans la poitrine? Dans la tête?
Dans l'âme? Dans le ventre?
Dans les tripes?
Dans la conscience? Dans l'enfance? Dans l'histoire?
Dans les maisons?
Peur de quoi? Peur de qui?
A quel moment la peur s'insinue-t-elle dans nos vies?
A quel moment s'installe-t-elle entre nous et le reste du monde?
A quel moment nous empêche-t-elle de penser, de bouger, d'agir?
La seule guerre utile est celle qu'on doit faire à la peur!
Les silences multiples suffisent à nous enfermer dans les sentiers de la mort.
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Ocre et pierre
La terre douce s'ouvre
Se referme dans la nuit
Les dromadaires prient
Psalmodient en cercle fermé
Des êtres tourmentés rêvent
S'entretiennent avec l'invisible.
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Toute la nuit
J'ai écouté ton souffle
Ta respiration
Je me suis inventée gardienne
De la musique de ton âme
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Blanc est le ciel
Sourdes sont les rafales de vent
L'air se remplit de milliers de grains de sable
La tempête n'attend plus
Elle envahit ma ville.
Des oiseaux dont j'ignore le nom
Regardent avec moi la colère du monde.
Je m'adosse à mon mur d'argile
J'immobilise mes gestes
Par respect pour leurs ailes fragiles
Leur envol peut les tuer
Blanc est le ciel
Sourdes sont les rafales de vent.
Je reviens à la poésie
Le seul port possible
Pour faire accoster mes doutes
Pour regarder passer les tempêtes
Qui déplacent les dunes et éloignent les silences.
Les temps se confondent
Ici le ciel est blanc
Il ressemble à nos égarements, à nos défaites, à nos fuites.
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Le lac se réveille.
Le vent glacial du nord vient raviver ses colères.
Nous
Ou les fragments de nous
Sommes à l'écoute de nos instants
Qui se croisent.
Les feux craquent et sautillent
Sur nos corps nus d'évasion.


L'Eveil
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Bruits blancs
Le temps avance vers le passé
Usure du regard qui éloigne le moment présent
La poésie est une réponse à la complexité de l'existence
J'ai retrouvé dans mon cahier de notes une fleur séchée
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Encore ce vent qui défie le ciel
Je cherche avec lui les mots envolés
Les mots qui aiment remplacer les silences
Les mots qui savent raconter les vents
Les grains de sable retombent
Je les entends sur le seuil de ma porte
Ils viennent de loin
Ils portent le bruissement des pas nomades
Ils me racontent l'errance des êtres étoilés
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Je tire mon silence des bruits du monde
Je me tais
M'éloigne
Le désert haletant m'attend
J'aime croire qu'il peut m'envelopper
Le néant est proche
Un vide inutile et infini
J'ai vu tant d'êtres s'éloigner de la guerre
J'ai vu tant d'êtres dans l'attente de la paix
Seul le chemin compte
Comment arrive-t-on à l'absolu silence?
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Je marche dans un désert brumeux
Chaque pas me mène vers une terre inconnue
J'ignore s'il s'agit du monde des rêves
J'ignore si le rêve est encore possible
D'autres disent que le rêve est ce qui reste
Lorsque tout est perdu
Avons-nous tout perdu ?
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