M. X. affirmait que ces objets n'avaient jamais subi la moindre préparation artificielle, qu'elle les avait seulement touchés de ses mains, tous les jours, pendant un temps plus ou moins long; elle déclarait que, d'ailleurs, elle n'avait pas besoin de toucher ces objets, qu'il lui suffisait de leur imposer ses mains à distance, pour produire les mêmes résultats. Les plantes et les animaux, une fois stérilisés, n'avaient plus besoin d'être touchés, et paraissaient devoir se conserver indéfiniment : une belette notamment, tuée au fusil, reste encore aujourd'hui en parfait état depuis quatre ans; son pelage, admirablement conservé, présente un coloris au moins aussi vif que du vivant de l'animal.