Lorsqu’un jeune de 14 ans, qui s’est donné les moyens d’avoir de bons résultats scolaires pour prétendre à une filière générale, est contraint par la Protection de l’enfance de choisir une filière professionnelle pour que, à sa majorité, il puisse quitter son foyer ou sa famille d’accueil en ayant la possibilité d’être inséré professionnellement et de subvenir à ses propres besoins, il n’y a pas d’égalité des chances. Inutile de dire ce que cela crée comme dégâts psychologiques, comme frustrations et sentiment d’insécurité…
Le comble de cette politique absurde c’est que les jeunes fraîchement sortis de l’ASE se retrouvent souvent à la rue, terrifiés, obligés de faire appel au 115 qui les oriente vers des centres d’hébergement d’urgence, au moins aussi coûteux que s’ils avaient eu l’opportunité d’être pris en charge quelques années de plus par le département. Cherchez l’erreur…