Mon deuxième choc, à peine franchi la porte, fut l'odeur. Cette odeur qui semblait imprégner les murs, les sols, les plafonds, les objets, cette senteur indescriptible d'urine acide, entêtante, s'accrochait à nous, à nos vêtements, à nos cheveux, et n'allait plus me lâcher. J'avais beau me laver les cheveux chaque jour, mettre tous mes vêtements à la machine, rien à faire : quand je me couchais, je la sentais encore.