Dans les cultures plus traditionnelles ou machistes, le concept de femme alpha est encore plus difficile à accepter. En Espagne, les couples binationaux constituent désormais 20 % des mariages. Les Espagnoles qui font carrière préfèrent épouser un homme moderne, un Belge ou un Suisse ; leurs compatriotes, eux, vont chercher une épouse équatorienne ou colombienne. (...)
Dans la culture occidentale, le macho est en crise. Les séries télé et les comédies romantiques témoignent de cette réorganisation de la société : on y voit proliférer les maris au chômage, les pères au foyer et autres bons à rien.
La préférence ancestrale accordée aux garçons ne tenait pas seulement aux sentiments ou aux habitudes. Si les parents misaient sur les garçons, c'est parce qu'ils avaient plus de chance de réussir et, éventuellement, de les soutenir dans la vieillesse. Maintenant que les filles sont prédominantes dans les universités américaines, les classes moyennes comptent sur elles pour assurer leur promotion sociale.
En 2012, les relations sexuelles sans lendemain résument l'essentiel de la féminité : liberté, indépendance, autonomie. Les femmes n'ont jamais été aussi peu vulnérables, mais toutes n'en profitent pas encore.
« Le monde est de plus en plus verbal ; les hommes le sont de moins en moins »
Richard Whitmire, Why boys fail
En France […], la plupart des femmes épousent désormais un homme moins éduqué qu'elles.