Le malheur m’épuise, la tristesse de Chloé, mon propre sentiment de culpabilité. Je n’ai qu’une envie, de rentrer à la maison, de me doucher pour effacer le whisky et les clopes, d’asseoir Mathilda sur mes genoux et de lui lire une histoire, de m’abreuver de son odeur, vierge de tout chagrin, de toute trahison, de tout mensonge. Mais c’est bien la dernière chose qu’il me serait autorisé de faire.