Il y a des jours où certaines choses s’emparent de nous. Des petits riens, des choses sans importance. Un bouton de rose, un chapeau égaré, un pull qu’on aimait, enfant, un vieux disque de Gene Pitney… On pourrait dresser une liste impressionnante de toutes ces choses modestes qui n’ont plus nulle part où aller. Elles errent en nous durant deux ou trois jours puis retournent d’où elles sont venues… dans les ténèbres. Nous creusons toujours des puits dans notre esprit. Et, au-dessus de ces puits, vont et viennent des oiseaux.