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Citation de Seijoliver


Repassant le pont, il parcourut encore environ deux kilomètres. Il sentait que la fatigue était là. Progresser dans le sable où le pied s’enfonce à chaque pas est une épreuve comparée à la marche sur le terre ferme.
Un gros arbre avait été rejeté sur le rivage. Il marcha jusque-là et s’y assit, en poussant un soupir de soulagement ; il resta quelques minutes à contempler la mer. A la scruter, plutôt. L’arbre semblait avoir été passablement roulé par les flots, car il avait perdu son écorce ; ses branches effrangées et la surface du bois complètement sèche offraient une blancheur défraîchie.
« Soit je continue comme ça…, pensa-t-il tout haut, et je finis par revenir à la case départ… Soit je bats ma coulpe et je retourne à l’hosto... »
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