LE PRINCE DE HOMBOURG : Était-ce donc un crime digne de mort que de jeter dans la poussière la puissance suédoise dix minutes plus tôt qu'il n'était ordonné ? Et quel autre forfait pèse sur ma poitrine ? Comment pourrait-il me faire comparaître devant ce tribunal de juges au cœur sec qui, lugubres comme des hiboux, reprenaient sans cesse un chant funèbre où il n'était question que de ma mort : s'il ne se réservait de surgir dans cette enceinte comme un Dieu apportant une sentence majestueuse et sereine ?
Acte III, Scène 1.