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Citation de LaChroniquedesPassions


Je pivotai et couinai brusquement quand il me coinça contre la voiture en posant une main de chaque côté de mon corps. Et dire que j’avais cru être en sécurité une fois dehors. Il me bloqua avec ses hanches et je sentis son érection à travers le tissu soyeux de ma robe et l’épaisseur de mon manteau de laine. C’était peut-être pour ça que nous n’allions jamais nulle part : nous étions incapables d’arrêter de nous toucher.
— J’ai bien envie de te baiser sur le capot de ma voiture, grogna-t-il dans mon cou.
— Ce n’est pas un endroit très intime, protestai-je en remuant les hanches, une excitation nerveuse me nouant l’estomac.
— Comme si j’en avais quelque chose à foutre.
L’une de ses mains glissa sur ma cuisse, et Hayden m’attira plus près de lui.
Je n’arrivais pas à deviner s’il était sérieux. On était au milieu de l’après-midi, et la rue était normalement calme, mais on était quand même très visibles.
La situation avait beau être amusante, je n’aurais pas aimé qu’on nous accuse d’attentat à la pudeur. Quelqu’un s’éclaircit la voix à notre droite. Hayden me libéra et tourna la tête. Mon visage s’empourpra ; je n’osais pas quitter sa veste des yeux.
— Bonjour, monsieur l’agent, dit doucement Hayden.
La voiture gazouilla. Hayden fit un pas en arrière et m’ouvrit la portière.
— Monsieur Stryker.
Je levai les yeux en reconnaissant la voix de l’agent Cross. Il m’adressa un sourire crispé.
— Tout va bien, mademoiselle Page ?
— Bonjour, monsieur l’agent, répondis-je, mortifiée. Oui, tout va bien.
— Appelez-moi Collin, ma jolie.
Il se tourna de nouveau vers Hayden.
— Le stationnement est interdit ici.
— On allait justement partir.
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