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Citations de Helena Hunting (100)


Admettons qu’une personne qui porte du XXL essaie d’enfiler un T-shirt taille XS. Que crois-tu qu’il arrive au T-shirt ? Les coutures craquent et le vêtement se déchire, comme celui de Hulk. Imagine un peu que mon castor explose !
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J'ignore peut-être comment je suis arrivé ici, mais je sais une chose : j'aime cette femme plus que de raison.
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Il était plus de midi lorsque j’ouvris les yeux le lendemain. Tenley mettait toujours du temps à se réveiller, et il lui en fallait encore plus pour se sortir du lit. Au bout d’un moment, elle tenta tout de même de s’asseoir, mais elle gémit aussitôt en grimaçant, puis se laissa retomber sur le matelas. Roulant sur le ventre, elle enfonça son visage dans un oreiller.

— Tu as mal où ?

Le capot de ma voiture n’était pas l’endroit le plus confortable au monde pour s’envoyer en l’air.

— Dans le bas du dos, marmonna-t-elle sous le voile de ses cheveux.

Je rejetai la couette et me penchai sur elle. Je vérifiai si elle avait des bleus, puis la massai avec mes pouces le long de sa colonne vertébrale. Quand j’atteignis son coccyx, Tenley grogna.

— Ici ? demandai-je en appuyant un plus peu à cet endroit.

— Hm. Et j’ai des courbatures dans les hanches.

Elle souffla sur ses cheveux.

— Attends, je vais arranger ça.

Je recommençai à la masser, et Tenley laissa échapper de petits murmures d’approbation dès que je touchai un endroit particulièrement douloureux. LC sauta sur le lit et se mit à nous renifler, heurtant ma jambe de son museau.
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Mes tatouages permettent à mes souvenirs d'exister quelque part sur mon corps, en dehors de ma tête. Enfin, c'est mon interprétation. Tout le monde ne pense pas comme moi.
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Je pivotai et couinai brusquement quand il me coinça contre la voiture en posant une main de chaque côté de mon corps. Et dire que j’avais cru être en sécurité une fois dehors. Il me bloqua avec ses hanches et je sentis son érection à travers le tissu soyeux de ma robe et l’épaisseur de mon manteau de laine. C’était peut-être pour ça que nous n’allions jamais nulle part : nous étions incapables d’arrêter de nous toucher.
— J’ai bien envie de te baiser sur le capot de ma voiture, grogna-t-il dans mon cou.
— Ce n’est pas un endroit très intime, protestai-je en remuant les hanches, une excitation nerveuse me nouant l’estomac.
— Comme si j’en avais quelque chose à foutre.
L’une de ses mains glissa sur ma cuisse, et Hayden m’attira plus près de lui.
Je n’arrivais pas à deviner s’il était sérieux. On était au milieu de l’après-midi, et la rue était normalement calme, mais on était quand même très visibles.
La situation avait beau être amusante, je n’aurais pas aimé qu’on nous accuse d’attentat à la pudeur. Quelqu’un s’éclaircit la voix à notre droite. Hayden me libéra et tourna la tête. Mon visage s’empourpra ; je n’osais pas quitter sa veste des yeux.
— Bonjour, monsieur l’agent, dit doucement Hayden.
La voiture gazouilla. Hayden fit un pas en arrière et m’ouvrit la portière.
— Monsieur Stryker.
Je levai les yeux en reconnaissant la voix de l’agent Cross. Il m’adressa un sourire crispé.
— Tout va bien, mademoiselle Page ?
— Bonjour, monsieur l’agent, répondis-je, mortifiée. Oui, tout va bien.
— Appelez-moi Collin, ma jolie.
Il se tourna de nouveau vers Hayden.
— Le stationnement est interdit ici.
— On allait justement partir.
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Je réchauffe la cire au micro-ondes. Comme j’ai l’habitude de l’appliquer sur mes jambes plutôt que sur ma chatte, je ne fais pas attention à sa température. Résultat : je dois ensuite la laisser refroidir pendant vingt minutes. Ce serait dommage de me brûler en arrachant la fourrure de mon castor.
Comme si j’étais chez l’esthéticienne, je m’allonge sur le tapis de bain, applique la cire sur mes poils et tire d’un coup sec. Ça fait un mal de chien.
D’habitude, mon esthéticienne me laisse un petit triangle que je taille toutes les semaines. Le problème, c’est qu’il est tout de travers maintenant. Je suis donc obligée de l’arracher aussi. Avec ma dernière bande, j’épile deux fois le même endroit par erreur, si bien que ma peau se recouvre de marbrures violettes. On dirait que j’ai reçu un coup de poing dans le castor. Verdict : la tonte de ces bêtes-là n’est pas sans risque.
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— Si tu refuses, je peux toujours m’adresser à tes seins. Tu m’as dit un jour que je pouvais les inviter à sortir, et je leur ai offert une carte cadeau Victoria’s Secret. Ils seraient sans doute ravis de passer une soirée avec moi.
Alex m’adresse un sourire espiègle.
Il m’est difficile de ne pas l’imiter. Son humour est aussi barge et déplacé que le mien.
— Sans doute.
Mes tétons se sont durcis dès qu’ils ont entendu parler d’eux. Stupides nibards.
— Dis-moi oui, je t’en prie, chuchote Alex.
— Mes seins sont d’accord ; le reste de mon corps les accompagnera. Mais sache que je ne suis pas aussi emballée qu’eux.
Non mais depuis quand mes seins ont leur mot à dire !
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— Je fais exprès de maintenir tout le monde à distance.
Je secouai la tête en pensant à l’ironie de mon histoire avec Tenley.
— Et à la minute où je laisse Tenley m’approcher, elle me quitte. Ça fait un mal de chien. C’est comme s’il y avait un trou énorme dans ma poitrine. Je me dis que, si elle revenait, il disparaîtrait et je me sentirais bien. Sauf que ce n’est pas vrai – parce qu’il y aura toujours ce truc entre nous maintenant.
— Tu fais allusion à son fiancé décédé ?
Nate attendit en silence.
Ça me soûlait vraiment qu’il soit au courant de choses aussi personnelles.
— Voilà ce que j’arrive pas à comprendre : si je souffre autant à cause d’une personne vivante que je connais seulement depuis quelques mois, comment a-t-elle pu continuer à vivre après avoir perdu neuf de ses proches ? Voilà pourquoi je suis persuadé d’être sa punition. Elle m’a choisi en sachant que je ne serais jamais assez bien pour elle.
— L’amour n’arrive pas toujours au meilleur moment.
— Tenley n’est pas amoureuse de moi.
J’aurais bien aimé que les gens arrêtent de dire qu’elle m’aimait. J’y avais cru au début, mais, après ces trois semaines de silence, c’était fini. J’avais fait tout le chemin jusqu’à Arden Hills pour la retrouver, mais Trey ne m’avait même pas laissé entrer. Si je le recroisais un jour, il pourrait dire adieu à ses dents.
— Elle te l’a dit ?
— Elle m’a quitté. Je crois que le message est clair.
— Et si Tenley était partie parce qu’elle n’arrivait pas à assumer ses sentiments pour toi ?


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Hayden posa les mains sur mon visage et baissa la tête pour m'embrasser.
- Je ne sais plus comment vivre sans toi, murmura-t-il.
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- Je me sentais tellement vide sans toi. Je me sens toujours tellement vide.
Hayden craquait pour de bon. Les mots sortaient tous en même temps, ses paroles n’avaient plus de sens.
- Je ne savais pas que ça me ferait cet effet-là. J’en savais rien. Je ne t’aurais pas laissée... Je veux, je veux...
Terrifiée par ce que je lui avais fait, je plaquai une main sur ma bouche pour étouffer un sanglot. Je m’étais dit que, si je partais, Hayden comprendrait que je n’étais pas la personne qu’il lui fallait. Au lieu de ça, il était en train de s’effondrer.
- Chut, ça va, Hayden. Je suis vraiment désolée. J’aimerais tellement être avec toi, dis-je doucement.
- Alors, rentre, me supplia-t-il.
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- Je veux juste qu'on passe un moment tranquille ensemble. Je te le promets.
J'aimerais bien le croire.
- Il est deux heures du matin, Alex. Quand on débarque dans la chambre d'hôtel de quelqu'un au milieu de la nuit, ça s'appelle un plan cul, en général.
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— Tu as une femme de ménage ?
Hayden me regarda comme si c’était une idée totalement absurde.
— Je suis doué pour le rangement. Je n’ai pas besoin que quelqu’un le fasse pour moi.
— Te moquerais-tu par hasard de mes compétences en la matière ?
— Je ne peux pas me moquer de quelque chose que tu n’as pas.
Insultée par cette insinuation, je fis le tour de sa cuisine en ouvrant chaque placard et tiroir tandis que Hayden nous servait des boissons.
— Qu’est-ce que tu cherches ?
— Où est ton tiroir fourre-tout ?
— Mon quoi ?
Hayden fit tourner son whisky dans son verre, l’air amusé.
J’avais du mal à faire le rapprochement entre cet homme à la beauté troublante qui sirotait un scotch et cette incroyable cuisine, la plus immaculée que j’aie jamais vu.
— Ton tiroir fourre-tout. Tu sais, celui dans lequel tu mets tous les trucs que tu ne sais pas où ranger.

Comme il me dévisageait toujours sans comprendre, je lui donnai quelques exemples.
— Les élastiques, les attaches des sachets de congélation, l’adhésif de masquage, les stylos en rab, ce genre de choses.
— Ouvre le tiroir sur ta gauche.
Je fus extrêmement déçue par ce que je trouvai : une corbeille à compartiments dont chaque emplacement avait été étiqueté afin de préciser quel objet devait y être rangé.

Dans mon monde, la plupart des gens jetaient ces trucs dans un tiroir fourre-tout. En tout cas, c’était comme ça là où j’avais grandi. Même Connor en avait un, alors qu’il était né dans une maison où chaque chose avait une place bien précise.

— Rien à voir, c’est trop organisé.
— J’aime le rangement. Le bazar me stresse.
— Je ne l’aurais jamais deviné, répondis-je
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— Allô ? dis-je, la voix rauque et ensommeillée.
J’entendis un léger soupir.
— Tu as décroché, fit-il, incrédule. Je pensais pas que tu le ferais. Je t’ai déjà appelée plusieurs fois, mais tu n’as jamais répondu. Et tout à coup... Pourquoi tu n’as pas décroché les autres fois ?
Je me roulai en boule autour de mon portable. Il avait l’air si désemparé que j’aurais donné n’importe quoi pour pouvoir le serrer dans mes bras.
— Je voulais le faire.
— Alors, tu aurais dû.
J’avais hésité à lui répondre de nombreuses fois au cours des trois dernières semaines. La douleur dans ma poitrine s’accentuait chaque jour ; j’étais de plus en plus angoissée. Si j’avais répondu à ses appels, je serais aussitôt rentrée à Chicago au lieu de régler mes problèmes à Arden Hills. Sans plus me demander si je méritais Hayden ou non.
— Je sais. Je regrette. Tu vas bien ? Il est arrivé quelque chose ?
— J’ai fait un rêve.
Sa voix était si faible ; il semblait avoir honte de m’appeler pour une telle raison.
— Oh ! Hayden. Je suis vraiment désolée.
Les larmes me montèrent aux yeux.
— Tu veux me le raconter ?
J’entendis un léger bruit. Un bruissement. Un coup sourd. Un deuxième, un troisième, un quatrième. Un son étranglé, suivi d’un claquement bruyant. Je ne pouvais rien faire à cause de la distance. J’aurais voulu tendre la main à travers le portable et apaiser sa douleur, comme il l’avait fait si souvent pour moi.
— Hayden ?
— Pardon.
Il toussota.
— J’ai fait tomber quelque chose.
Je n’étais pas dupe.
— C’était un cauchemar ?
— Il était tellement réel. Quand je me suis réveillé, j’ai cru...
Il y eut un autre bruit sourd.
— C’était à propos de tes parents ?
— Non.
— De moi ?
— Oui.
Sa voix se brisa.
— Tu étais, tu étais, tu étais... fit-il en butant sur les mots.
— Tout va bien maintenant. Je suis là. Je suis là et je vais bien. Il ne m’est rien arrivé.
J’espérais le calmer en continuant à parler.
— Ce n’était qu’un rêve.
— Je ne pouvais pas t’atteindre. Tu étais en train de mourir et je ne pouvais... Le sang, il y en avait tellement, et tu étais, tu étais...
Il commençait à avoir du mal à respirer.
— Je me sentais tellement vide sans toi. Je me sens toujours tellement vide.
Hayden craquait pour de bon. Les mots sortaient tous en même temps, ses paroles n’avaient plus de sens.
— Je ne savais pas que ça me ferait cet effet-là. J’en savais rien. Je ne t’aurais pas laissée... Je veux, je veux...
Terrifiée par ce que je lui avais fait, je plaquai une main sur ma bouche pour étouffer un sanglot. Je m’étais dit que, si je partais, Hayden comprendrait que je n’étais pas la personne qu’il lui fallait. Au lieu de ça, il était en train de s’effondrer.
— Chut, ça va, Hayden. Je suis vraiment désolée. J’aimerais tellement être avec toi, dis-je doucement.
— Alors, rentre, me supplia-t-il.


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Pourquoi on a toujours des conversations importantes dans ce 4 x 4 ?
- Pour la même raison que nous finissons toujours par faire l'amour dans la salle de bain, je suppose.
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- Est-ce que les histoires d'amour sont toujours aussi compliquées ?
- Pas toujours. Mais celles qui valent le coup sont celles qui demandent le plus d'efforts.
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— Qui sait. Ils se ressemblent tous. C’est juste un tas de hockeyeurs à la con.
— Ce n’est pas vrai. Buck est un amour.
Sidney s’esclaffe.
— Oh oui, il est à peu près aussi doux qu’un litre de vinaigre. 
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Elle était le centre de mon monde, et l'instant d'après, elle avait disparu.
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La nuit dernière, je me demandais encore pourquoi j’étais si bouleversé en la voyant, mais aujourd’hui, je sais… Je prends mes écouteurs et regarde la petite vidéo que j’ai faite de Lily pendant la nuit, quand elle s’est endormie dans mes bras. Je la regarde et la mets en boucle.
Ce qui se passe entre nous n’est plus qu’une simple distraction. Plus pour moi, en tout cas…
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Mon passé hantait mon présent et façonnait mon avenir.
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— Vous voulez bien m’expliquer ce que vous faites ? demande Buck de la même voix tonitruante en agitant ses grosses paluches poilues.
— Je lui taille une pipe, réponds-je d’un ton sarcastique.
J’aimerais tellement que ma bouche évite de sortir de telles stupidités sans demander la permission à mon cerveau ! 
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