Le bonheur est fugace. Il faut savoir le saisir lorsqu’il frappe à notre porte et s’en nourrir tant que ça dure, car il peut nous échapper d’un instant à l’autre
Personne n’aime les gens cassés et déprimés. C’est moche. Ça fait désordre. Et ça nous renvoie à notre propre
malaise, à nos propres peurs.
N’abandonne pas ce que tu es. Ni pour lui, ni pour moi, ni pour personne.
Pour me sauver des regards, des regrets, de la douleur, de la colère, de l’aspiration inexorable du trou noir qu’a laissé derrière elle l’implosion de ma vie. Pour me sauver tout court.
Suivre son propre chemin, ça veut parfois dire entrer en conflit avec la volonté des autres. C’est aussi entrer en conflit avec cette partie de nous-mêmes qui veut faire plaisir, qui veut être validée aux yeux des autres, qui s’accommode du rassurant, du statu quo. C’est défier l’improbable, oser la folie. C’est croire en cette force intangible qui nous donne le courage de sauter, de tout tenter. C’est faire ce qu’aucun algorithme n’aurait jamais su nous suggérer.
Ce sont eux qui font la richesse du Cantal en lui offrant son sol fertile et en réchauffant l’eau de ses sources thermales. Alors, même si je suis éteinte, même si je me sens morte à l’intérieur, je vois dans ces volcans la promesse que la vie peut aussi rejaillir de moi sous d’autres formes.
Repartir pour une nouvelle vie tel ces volcan.
Fais-toi confiance, m’encouragea-t-il. C’est sûr que ça demande du courage. Souvent un peu de folie aussi. Et puis, c’est plus difficile que de laisser des listes, des statistiques ou les autres décider pour toi. Mais si tu as le courage de te faire confiance, tu as gagné dans ta vie. Parce que tu ne te laisseras pas impressionner par les difficultés et les mauvaises langues. Tu ne te laisseras pas asservir par la peur, la mauvaise conscience, ni les reproches. Tu sauras manœuvrer ta barque avec talent, pour le meilleur, et tu connaîtras la satisfaction rare de mener une vie en accord avec toi-même, de mener la vie que tu as choisie, toi.
Ça les emmerdait juste de me voir au fond du trou. La vision les gênait. Personne n'aime les gens cassés et déprimés. C'est moche. Ça fait désordre. Et ça nous renvoie à notre propre malaise, à nos propres peurs.
C’est en regardant en face ses accidents, en acceptant ce qu’on a été, ce qu’on est, sans porter de jugement et en chérissant les beaux moments, que l’on peut avancer sereinement dans sa vie.
Le bonheur est fugace. Il faut savoir le saisir lorsqu’il frappe à notre porte et s’en nourrir tant que ça dure, car il peut nous échapper d’un istant à l’autre.