Les combats avaient surtout le tort de mettre en péril les trésors du savoir. Combien d’œuvres d’une valeur insigne, qui nous demeureraient à jamais inconnues, avaient disparu dans les guerres du Péloponnèse ? Combien d’ouvrages, ici même, dans l’enceinte du château, avaient servi à alimenter le feu dans la cour où veillaient les soldats ? Combien avaient été mis en pièces pour être glissés entre leur peau et leur gilet quand le froid devenait trop vif ? Combien avaient été abandonnés aux rats qui eux aussi mouraient de faim ?