H. C. E. – Je vais vous paraître bien sérieuse. Tout a débuté par l’Iliade. À quatre ans et demi, je déchiffrais les Fables de La Fontaine. On me donnait des journaux pour enfants. Je raffolais des aventures de Bicot. Mais lire vraiment, c’est autre chose. Homère m’a transformée. Je vais vous faire un aveu. Moi qui ai horreur de la violence, j’allais de préférence aux récits les plus sanglants. J’étais captivée par les combats de héros les plus cruels. Je me disais sans doute confusément : « Ma petite, la réalité, c’est ça. »