Il aimait profondément sa femme. À chaque voyage de service, au moment de la quitter, il profitait d’un baiser rapide pour s’imprégner en cachette du parfum de sa peau. Il emmagasinait ce parfum, comme un bon vin, ou peut-être de l’opium, pour le ressortir lorsqu’il se sentait abandonné au point de perdre la maîtrise de soi.