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Critiques de Henri Christophe (3)
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Le jeu de l'amour et du vent

Pas très convaincue, à vrai dire. Cette pièce tardive de Schnitzler, m'a semblé tiède, ne serait-ce qu'en comparaison avec Anatole. Mais le premier problème qu'on rencontre, c'est ce titre français idiot, qui rappelle forcément Marivaux, alors que ce n'est pas du tout justifié, contrairement à ce que proclame la quatrième de couverture chez Actes Sud ! Je précise que le titre original est : Im Spiel der Sommerlüfte (je vous laisse traduire, mes tentatives donnant des résultats assez balourds). Alors oui, on y trouve des histoires d'amour, des hésitations et des revirements, mais enfin, c'est loin d'être suffisant pour qu'on y voie une réminiscence de Marivaux.



On a affaire à une famille bourgeoise, qui passe l'été dans sa maison de campagne en dehors de Vienne. Vincent Friedlein, le chef de famille, est sculpteur, souvent absent pour son travail, voire pour d'autres motifs, quoiqu'on n'en ait pas clairement la preuve. En revanche, sa femme Josépha est bien persuadée qu'il la trompe. Autour d'eux, leur fils Édouard, adolescent, Augusta, la soeur de Josépha, jeune femme au début de sa carrière de comédienne, Félix, l'amoureux de cette dernière, Cathy, la domestique, et l'abbé du village, ami de la famille. Ces personnages se trouvent ensemble comme à un carrefour de leur vie, chacun pour des raisons évidemment différentes. Mais on n'est pas chez Tennessee Williams : on n'a pas l'impression qu'ils jouent leur vie sur ces instants qui nous sont donnés à voir, mais plutôt qu'ils font l'expérience d'un de ces moments charnières comme ils ont dû déjà en vivre, et comme ils en vivront d'autres par la suite. C'est l'initiation à l'amour pour Édouard, le choix entre une histoire d'amour et sa carrière pour Augusta, l'avenir de leur couple pour Vincent et Josépha. Encore que Josépha, sans doute le personnage le plus intéressant, ait l'air de se poser des questions qui vont au-delà, tout comme l'abbé.



C'est d'ailleurs là que le bât blesse. On a un dialogue à l'acte II qui se veut crucial entre Josépha et l'abbé, et qui tourne tellement autour du pot qu'on ne sait plus très bien de quoi ils parlent. Est-ce parce que le texte est par trop obscur, ou un effet de la traduction, ou encore parce que la lectrice, en l'occurrence moi-même, n'était pas bien réveillée ? Ou encore un subtil mélange de tout cela à la fois ? Toujours est-il que je n'ai pas bien compris où voulait nous amener Schnitzler. Oui, on comprend que ce dialogue va amener ces changements dans la vie des deux personnages, mais je ne saurais même pas dire si ces deux-là sont plus ou moins amoureux l'un de l'autre (il semblerait tout de même qu'il y ait de ça), ou pas du tout, ou je-ne-sais-quoi encore. Et bizarrement, le reste du texte est tout de même assez plat. Bien sûr, il s'en dégage une atmosphère qui appartient bien à Schnitzler, mais atténuée, affadie. Ce qui donne envie de lire rapidement autre chose de l'auteur !





Challenge Théâtre 2017-2018
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Au perroquet vert

Au perroquet vert est l'histoire d'un ancien directeur de théâtre devenu aubergiste et qui eut pour soutenir son commerce une idée délicieuse: son ancienne troupe vient tous les soirs Au perroquet vert et y joue les brigands, les prostituées, les pickpockets, se glorifiant d'imaginaires crimes devant le public ébahi et établé, tout de nobles seigneurs, ravis du frisson et persuadés de s’encanailler sans risques.

Évidemment, le burlesque peut très vite tourner à la tragédie quand on est un certain quatorze juillet...

Très courte pièce, Au perroquet vert part d'une idée fantastique mais manque un peu de place pour se développer. A peine le temps de comprendre ce qui se passe, que c'est déjà terminé. Cela reste une pièce avec beaucoup de potentiel que j'aimerai voir un jour pour l'intensité qu'elle dégage avec cette oscillation entre le burlesque et le drame.
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La Chasse aux rats, suivi de Enfin la fin

Excellent cynisme
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