La vie des pauvres (...)
On travaille jusqu'à dix-sept heures par jour, hommes, femmes, marmots dès l'âge de six ans. La retraite ? On n'en rêve pas. Pourquoi ? C'est simple. On ne sait pas ce que ce mot-là signifie. On reste attelé à l'ouvrage de la petite enfance. (...) Bref, on estime en ce temps-là l'espérance de vie d'un pauvre de quinze à vingt ans inférieure à celle d'un bourgeois banal. (p. 38-39)