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Citation de Jacopo


Nous avons, à plus d’une reprise, insisté sur la sensation produite à l’Exposition des Trésors d’Art, à Manchester, en 1857, par l’apparition des portraits de Moro. Pour la critique française ce fut, peut-on dire, une révélation. L’histoire de l’art français, où marquent les noms de quantité de maîtres de race néerlandaise, où, par exemple, se signalent des portraitistes tels que Pourbus, ne vient évoquer à aucun moment le souvenir d’un maître que les pays voisins avaient aussi puissamment mis en relief. Moro a pu, sans doute, à quelque moment de sa carrière, être en rapport avec des Français; rien pourtant ne semble indiquer qu’il ait été, de la part de leur nation, l’objet d’aucune gracieuseté, moins encore d’aucune prévenance. Entre les personnages nombreux qui posèrent devant son pinceau, les Français durent être en nombre très limité.

A remarquer, en effet, que sa situation auprès de l’Empereur et du roi son fils devait peu favoriser les rapports avec eux. Rien ne nous autorise, jusqu’à nouvel ordre, à nous rallier à la thèse des auteurs qui, à la veille du mariage de Philippe II avec Elisabeth de France, font entreprendre à Moro le voyage de Paris pour y tracer le portrait de la royale fiancée.
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