ARABESQUE
L'eau sans ride tait son aveu,
Mais le ciel léger s'y reflète ;
Ainsi ce sourire des yeux,
Cette complicité secrète,
Sans troubler la marche du jour,
N'ont trahi le furtif amour
Que pour une âme ivre de songe,
Préférant le myrte au laurier
Et qui ne veux plus s'éveiller
De son délire ou son mensonge.