Le visage blessé d'épines et si pâle
Que les pleurs et le sang y semblent pierreries,
Et tel autre plus doux que frusta de son haie
L'automne des soleils et des douleurs mûries ;
La face d'ambiguïté, morte et royale,
Triste de tout l'orgueil et des idolâtries.
Celle que le masque d'emprunt ravine et taie
Et celle qu'empourpra le vin des saouleries
Qu'il y ruisselle, Vin ou Sang, Larmes ou Fard,
La luxure ou l'ennui, la douleur et la honte ;
S'il veut tenter encore un suprême regard
A ce qu'il fut jadis et par delà les soirs
Et par delà sa vie encore, qu'il affronte
Le mensonge ébloui des magiques miroirs !