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Citation de Cricri124


LE VIEIL EKDAL, il est un peu endormi et son élocution devient difficile : Ils font toujours ça les canards sauvages, quand ils sont blessés. Ils vont jusqu’au fond de la mer, le plus loin possible. Et là, avec le bec, ils s’accrochent aux herbes, aux varechs, de toutes leurs forces et ils ne remontent plus, - plus jamais. Noyés, le nez dans la boue, tout en bas.
GRÉGOIRE : Le vôtre est remonté.
LE VIEIL EDKAL : Le chien de votre père a plongé et il a ramené le canard. Une fameuse bête, ce chien.
GRÉGOIRE, à Hialmar : Et on vous l’a donné…
HIALMAR : Pas tout de suite. On l’a laissé chez ton père. Et puis, comme il ne s’habituait pas, Petersen a été chargé de le tuer.
LE VIEIL EDKAL, de plus en plus endormi : Quel vieux salaud, celui-là !
HIALMAR, bas : Mon père l’a su et s’est arrangé pour qu’on nous le donne.
GRÉGOIRE : Et maintenant le voilà heureux dans ton grenier.
HIALMAR : Parfaitement heureux. Il est là depuis si longtemps qu’il a dû oublier la mer et sa vie sauvage. C’est bien mieux pour lui.
GRÉGOIRE : Peut-être. Fais attention à ce qu’il ne revoit pas le ciel libre…

ACTE II
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