Quel genre de pays est-ce donc, où les champs de myrtilles sont une propriété privée ? Quand je passe devant ces champs le long de la route, j'ai le coeur lourd. J'y vois une plaie sur la terre. La Nature est mise sous voile. Je m'empresse de m'éloigner de cet endroit de malheur. Rien ne saurait déformer davantage le beau visage de la Nature. Quand j'y repense ensuite, c'est comme à l'endroit où les belles baies délicieuses sont converties en argent, où la myrtille est profanée. (p. 78)