Si je prenais le trolley ou le métro, je lisais debout, même à l'extérieur, sur la plate-forme du train aérien. En descendant du métro je continuais à lire.....lire les visages, lire les gestes, les démarches, l'architecture, les rues, les passion, les crimes. Tout, oui, tout, était noté, analysé, comparé et décrit-pour usage future.Etudiant un objet, un visage, une façade, je les étudiais de la manière dont ils devaient être consignés (plus tard) dans un livre, y compris les adjectifs, les adverbes, les prépositions, les parenthèses, que sais-je encore. Avant même que je n'eusse ébauché le plan de mon premier livre, mon esprit foisonnait de centaines de personnages. J'étais un livre ambulant...