Mourir, cela ne demandait pas tant de courage que d’imagination. Il vivait une existence amputée. On lui avait enlevé l’imagination. Et, sans imagination, un homme pouvait vivre éternellement, même si ça n’était plus un homme, même s’il n’avait plus ni bras ni jambes – tant qu’il restait des morceaux que l’on pouvait recoudre ensemble, et jeter dans un fauteuil roulant.