Mais toujours, depuis la première restauration préhistorique de la domination à la suite de la première rébellion, la répression de l’extérieur a été aidée par la répression de l’intérieur : l’individu réprimé introjette ses maîtres et leurs directives dans son propre appareil mental. La lutte contre la liberté se reproduit dans le psychisme de l’homme comme auto-répression de l’individu réprimé, et son auto-répression défend ses maîtres et leurs institutions. C’est cette dynamique mentale que Freud développe comme dynamique de la civilisation.